Par la grâce de D.ieu,
17 Elloul 5719,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, j’ai reçu votre lettre du 13 Elloul, dans laquelle vous me faites part de votre travail au sein du réseau Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie. En un moment propice, je mentionnerai tous ceux que vous citez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, conformément à ce que vous m’écrivez. Sans doute redoublerez-vous d’effort et d’ardeur dans votre travail au sein des écoles du réseau portant le nom de celui qui se trouve dans ce saint tombeau. Ceci forgera le canal et les réceptacles pour multiplier les bénédictions de D.ieu, en vos besoins et en ceux des membres de votre famille. Vous le ferez sûrement dans la joie et l’enthousiasme, ce qui élargira les canaux, à tous les sens du terme(1). Vous savez, en effet, que la joie, brise les limites.
Vous faites allusion à la fatigue. Vous consulterez le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et Décisionnaire de la partie cachée de la Torah, auteur du Choul’han Arou’h et Décisionnaire de la partie révélée de la Torah, au chapitre 46, paragraphe 6. Ce texte précise que, chaque jour, les forces de l’homme sont renouvelées. Et, les Gaonim ont jugé bon d’instaurer une bénédiction pour ce grand bienfait(2). Comme l’explique Iguéret Ha Techouva, au chapitre 11, le fait de prononcer une bénédiction apporte la preuve qu’il y a bien là la certitude la plus absolue. Combien plus en est-il ainsi quand cette bénédiction est répétée en permanence. Il est clair qu’alors, il n’y a pas le moindre doute. Je vous adresse ma bénédiction pour me donner prochainement de bonnes nouvelles de l’élargissement de vos activités, en la matière, dans cette école et dans toutes celles du réseau. Car, rien ne résiste à la volonté. Avec ma bénédiction afin que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne année,
Notes
(1) Matériellement et spirituellement.
(2) Dans les bénédictions du matin : “ Béni sois-Tu, Eternel…, Qui donnes la force à celui qui est fatigué ”.