Par la grâce de D.ieu,
28 Elloul 5719,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du jour lumineux du 18 Elloul, date à laquelle furent suspendus les deux grands luminaires, date de la naissance de notre maître, le Baal Chem Tov et de l’Admour Hazaken. Vous me transmettez la requête de parents, à propos de leur fils. Celui-ci a cessé de parler et, après quelques soins qui se sont révélés inefficaces, il a subi un traitement sur les os du cou et il semble qu’il aille mieux. Ces parents me demandent s’ils doivent poursuivre ce traitement.
D’après les quelques mots que vous me dites de ce traitement, il semble qu’il s’agisse d’un moyen auquel quelques médecins ont recours dernièrement et que l’on appelle la chiropractie. Il ne s’agit nullement d’une pratique ayant une quelconque vertu, y compris selon ceux qui la défendent et même d’après ses détracteurs. La controverse, la concernant, porte uniquement sur son efficacité. Ceci répond à la question qui demandait s’il est permis de se rendre chez celui qui la pratique. En tout état de cause, mon propos n’est pas de trancher la Hala’ha, d’autant que quelques détails ne sont pas précisés. Ils s’adresseront donc à un Rav de leur entourage, qui tranche la Hala’ha, après lui avoir expliqué tous les détails de ce traitement. Sur la question proprement dite, est-il bon de s’y rendre encore une fois ? Il est effectivement judicieux de le faire, puisque l’on a déjà constaté une amélioration.
Si vous m’indiquez le nom du fils et celui de sa mère, je le mentionnerai près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin qu’il obtienne la satisfaction de ses besoins. Puisque vous m’avez transmis cette requête, puisse D.ieu faire que vous me donniez vous-même de bonnes nouvelles, à ce sujet. Vous trouverez sûrement les mots qui conviendront pour expliquer aux parents de ce garçon qu’ils doivent renforcer leur engagement à la Torah et aux Mitsvot. Aussi bonne que puisse être leur situation, en la matière, un ajout reste toujours possible, dès lors que l’on est attaché au Saint béni soit-Il, Qui est infini. C’est ainsi que l’on multiplie les bénédictions de D.ieu, en tout les besoins de l’homme et de sa famille. Avec ma bénédiction afin que vous me donniez de bonnes nouvelles, que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne année,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Vous avez sûrement déjà reçu ma lettre de bénédiction, à l’occasion de Roch Hachana.