Lettre n° 7092

Par la grâce de D.ieu,
29 Mar’hechvan 5720,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

S’agissant du mariage de votre belle-sœur et de votre sœur(1), vous me demandez ce que je voulais dire en affirmant que vous pouvez intervenir “ de manière indirecte ”. Ma proposition était très simple. Il s’agit de lui proposer un parti par l’intermédiaire de ses amis et de ses connaissances, plutôt que par ses parents. En effet, la pratique concrète fait la preuve que, de la sorte, la réussite s’en trouve accrue. Même si l’on soupçonne une intervention des parents, on ferme les yeux et a fortiori en est-il ainsi quand on fait en sorte que ce risque soit écarté.

Vous m’indiquez les raisons de votre manque de réussite, dans le domaine de ‘Habad, en votre ville. Comme vous le savez, D.ieu accorde Son pardon à celui qui est dans une situation de force majeure. Pour autant, Il ne le considère pas comme s’il avait réellement agi. Or, au final, il faut bien diffuser les sources(2) à l’extérieur et ceci ne peut pas être remplacé par des explications et par des prétextes. Si l’on aborde la question de cette manière, en se disant que l’on n’a pas le choix et que l’on se doit de diffuser les sources, on trouve plusieurs moyens d’y parvenir, comme la pratique en a fait la preuve aux nombreuses personnes qui ont été dans ce cas. Et, je dis bien plusieurs moyens, c’est-à-dire bien plus qu’une seule intervention possible. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela, à la fois générales et plus spécifiques,

Je viens de recevoir votre télégramme, sollicitant une bénédiction et il a été lu, en ce jour(3) près du tombeau(4). Sans doute me communiquerez-vous des précisions, à ce sujet.

Notes

(1) S’adressant à un couple, le Rabbi fait ici allusion à la belle-sœur du mari et à la sœur de l’épouse.
(2) De la ‘Hassidout.
(3) Veille de Roch ‘Hodech, “ petit Yom Kippour ”.
(4) Du précédent Rabbi.