Par la grâce de D.ieu,
3 Chevat 5720,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre du 26 Tévet, dans laquelle vous me faites part de ce qui s’est passé il y a un mois, un incendie, ce qu’à D.ieu ne plaise. Par un effet de la bonté de D.ieu, tout s’est finalement bien passé, mais vous ne savez pas ce qui en est la cause. J’en suis surpris, car celle-ci est mentionnée dans votre lettre, quelques lignes auparavant. Je vous cite : “ Depuis de nombreuses années, je ne porte plus les Tefillin ”. Or, nos Sages disent, à leur propos, que toute la Torah leur fut comparée. Cela veut dire, comme le précise l’auteur du Choul’han Arou’h, que nous nous rappelons, grâce à eux, des miracles et des merveilles que D.ieu accomplit pour nous, qu’Il possède la force et le pouvoir, sur les êtres célestes comme sur les êtres terrestres.
Ainsi, les Tefillin commémorent le miracle, rappellent que le Saint béni soit-Il, Qui dirige ce monde, la manière dont chacun gagne sa vie, son état de santé, tous les points pour lesquels vous sollicitez ma bénédiction dans votre lettre. J’ai donc bon espoir qu’à réception de la présente, vous commencerez à mettre les Tefillin, chaque jour de la semaine. De même, vous prierez chaque jour et, s’il est impossible d’aller à la synagogue pour le faire, vous prierez chez vous. Pendant les jours de semaine, avant de porter les Tefillin, vous prélèverez quelques pièces pour la Tsédaka. Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles, à ce propos. En un moment propice, je mentionnerai votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, concernant ce qui est dit plus haut, le contenu de votre lettre et également pour tous les membres de votre famille. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,