Lettre n° 7229

Par la grâce de D.ieu,
17 Adar 5720,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 16 Adar, dans laquelle vous me faites part de la controverse qui vous a opposé à telle personne. Il est clair que la distance s’instaurant entre deux Juifs est douloureuse, même si votre émotion est bien compréhensible, à la suite des propos curieux ayant été tenus. Il semble, cependant, que cet homme soit coutumier du fait, par l’environnement dans lequel il évolue. Or, le Tanya dit que : “ l’habitude devient une nature ”, ou, en tout état de cause, une seconde nature. Mais, au final, comme vous l’écrivez, il vous a présenté ses excuses et il désire se rapprocher de vous, désormais. Il faut donc adopter une attitude permettant qu’à terme, non seulement on retrouve la situation qui prévalait avant la dispute, mais, plus encore, qu’un ajout puisse être fait, comme l’explique Iguéret Ha Techouva, à la fin du chapitre 9.

Comment parvenir à cela ? Faut-il interrompre la relation ou bien intervenir d’une autre manière ? A ce propos, vous prendrez conseil auprès des ‘Hassidim qui connaissent cette personne et qui sauront déterminer l’intervention la plus efficace. Que D.ieu, Qui accorde Sa Providence à chacun, leur confère la réussite en cela, d’autant que nous nous trouvons dans le mois d’Adar, lorsque : “ pour les Juifs, ce fut lumière, joie, allégresse et honneur ”. Et, l’on connaît les explications que donnent nos Sages, à ce propos. Avec ma bénédiction de réussite et pour donner de bonnes nouvelles,

M. Schneerson,