Par la grâce de D.ieu
29 Nissan 5720,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre
aux besoins communautaires, le Rav Ben Tsion(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 25 Nissan et, me trouvant, ce jour(2), près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, j’ai mentionné le nom de votre épouse, à laquelle D.ieu accordera de longs jours et de bonnes années, afin que celle-ci obtienne une guérison prompte et complète. J’ai également cité le vôtre, en fonction de ce que vous m’écrivez.
Nous sommes à la fin et à la conclusion du mois de Nissan, celui de la délivrance, à la veille de Roch ‘Hodech Iyar, mois de l’éclat. Il en sera donc ainsi à la fois en vos réalisations communautaires et en vos préoccupations personnelles. Vous m’en donnerez de bonnes nouvelles, d’un bien visible et tangible, dans le calme, la joie et l’enthousiasme. Est-il quoi que ce soit que D.ieu ne puisse faire ? Néanmoins, comme le soulignent nos Sages, puisse D.ieu faire que cela s’accomplisse dans la bonté et la miséricorde, dans la pitié infinie et le bienfait révélé. En effet, cette année marque le bicentenaire de la Hilloula du Baal Chem Tov et la quatre vingtième année depuis la naissance de mon beau-père, le Rabbi, ici-bas. Il est inutile de préciser à quel point ces jours, ces semaines, ces mois, cette année sont propices, pour peu que l’on s’en serve pleinement. Conformément au dicton de mon beau-père, le Rabbi(4), on en profitera, non pas pour obtenir de l’orge perlé dans la soupe, mais bien pour enfiler un collier de perles sur la gorge(3)
Notes
(1) Le Rav B. Chem Tov, de Londres. Voir, à son sujet, la lettre n°5304.
(2) A l’occasion de la veille de Roch ‘Hodech et du “ petit Yom Kippour ”.
(3) En recherchant d’emblée l’accomplissement le plus élevé.
(4) Voir, en particulier, à ce sujet, la lettre n°6975.