Lettre n° 7310

[22 Iyar 5720]

Je fais réponse à votre lettre du jour lumineux de Lag Baomer. En un moment propice, on mentionnera encore une fois le nom de votre épouse près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que le souhait de votre cœur soit positivement exaucé(1). Il est bien évident que votre travail au sein d’une école du réseau(2) portant le nom de mon beau-père, le Rabbi, auprès du saint tombeau duquel votre nom sera mentionné, est le canal et les réceptacles permettant de multiplier les bénédictions de D.ieu, en tout vos besoins et particulièrement en celui-ci. En effet, le Saint béni soit-Il agit “ mesure pour mesure ”(3), mais en proportion largement accrue. Il fera donc que : “ Vous l’enseignerez à vos enfants : ceci fait allusion aux élèves ” devienne : “ Vous l’enseignerez à vos enfants ”, au sens littéral.

Néanmoins, et ceci est également une évidence, l’activité pédagogique est une mission divine, comme le soulignent nos Sages et elle doit donc être assumée avec abnégation, élan, ardeur et constance, sans tenir compte des tracas causés par le mauvais penchant, tracas intérieurs ou tracas extérieurs. Et, s’il en est ainsi en tout endroit, combien plus est-ce le cas en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie en notre génération, celle du talon du Machia’h. Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles à la fois de vos accomplissements communautaires et de ce qui vous concerne personnellement.

Notes

(1) Celui d’avoir des enfants.
(2) Le réseau des écoles Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch en Terre Sainte.
(3) De la manière dont on agit envers Lui.