Par la grâce de D.ieu,
29 Iyar 5720,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre
aux besoins communautaires, le Rav Aryé(1),
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, j’ai bien reçu votre lettre de la veille du Chabbat Parchat Emor et les suivantes. Je saisis cette opportunité pour vous souligner encore une fois le plaisir que j’ai eu en apprenant, par le distingué jeune homme Bogomilski, que de nombreuses personnes ont passé le Séder de Pessa’h chez vous et qu’avant cela, vous aviez établi un acte de vente du ‘Hamets(2), selon la formulation qui vous avait été indiquée quand vous avez demandé comment le faire. Votre sort est heureux, car vous avez accompli tout cela, mettant en pratique à la fois : “ écarte-toi du mal ” et : “ fais le bien ”.
A l’époque, lors du premier Pessa’h, il y eut le commencement, quand on s’écarta des actions de l’Egypte, comme le précise ma lettre, adressée à tous, à l’occasion du Pessa’h de cette année. Comme c’est le cas pour toutes les fêtes, celle-ci apporte une force céleste renouvelée, chaque année, quand revient son temps, encore une fois et encore une fois. Qu’il en soit donc ainsi pour vous et que vous m’annonciez de bonnes nouvelles, un avancement, l’accomplissement de la Torah et des Mitsvot, comme D.ieu l’ordonna quand Il donna la Torah. Ceci inclut une existence qui se passe dans le calme, la joie et l’enthousiasme. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, de même que pour une fête de Chavouot dans la joie et l’enthousiasme,
J’ai pris connaissance avec plaisir de ce que vous dites, à propos de Rabbi Eléazar Ben Azarya. On peut démontrer que, lors de la réunion de Bneï Brak(3), il était déjà le dirigeant. En effet, si ce n’était pas le cas, pourquoi aurait-il pris place au milieu alors qu’il était le plus jeune ? On sait qu’il fut nommé dirigeant alors qu’il était âgé de dix huit ans, ou même, selon le Yerouchalmi, à seize ans.
Notes
(1) Le Rav A. Speizman, de la Barbade. Voir, à son sujet, la lettre n°7153.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°7248.
(3) A l’occasion du Séder, qui est relatée par la Haggadah de Pessa’h.