Lettre n° 733

Par la grâce de D.ieu,
16 Elloul 5710,

Au Rav, ‘Hassid qui craint D.ieu,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu vos deux lettres du mercredi de la Parchat Reéh et du dimanche de la Parchat Tétsé. Comme vous le souhaitez, je lirai vos demandes de bénédiction près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi. Il accordera certainement sa bénédiction et vous conférera la réussite, ainsi qu’à tous les vôtres, que vous citez dans votre lettre.

Vous me posez la question de votre installation(1), vous appuyant sur la lettre de mon beau-père, le Rabbi, qui évoque votre voyage. Je ne comprends pas pourquoi vous m’interrogez encore. Que puis-je ajouter à ma précédente lettre, dans laquelle j’évoquais déjà ce problème ? En tout état de cause, que votre décision, quelle qu’elle soit, connaisse le succès matériel et spirituel.

Je lirai la demande de bénédiction pour l’institutrice du Beth Sarah près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi. Il donnera sûrement sa bénédiction afin de satisfaire tout ce dont elle a besoin, matériellement et spirituellement.

Vous me parlez du métier que vous apprenez et vous me demandez si vous devez poursuivre vos études pendant le mois d’Elloul. Sachez que "tu engrangeras ton blé, ta vigne et tes olives"(2) est partie intégrante de la Torah et ce verset est mentionné dans le Chema Israël. Néanmoins, cette activité doit être conforme aux enseignements de la Torah et pénétrée de crainte de D.ieu.

Je pense donc que vous devez poursuivre vos études avec succès. D.ieu vous accordera Sa bénédiction et vous pourrez assurer votre subsistance matérielle, là où vous vous trouverez, de la manière qui convient, dans le calme et la largesse.

Avec ma bénédiction afin d’être inscrit et scellé pour une bonne année et dans l’attente de bonnes nouvelles de vous-même et de tous ceux qui vous mentionnez dans votre lettre,

Mena’hem Schneerson,

Il est inutile d’utiliser le livre d’Avraham Kahana, intitulé Séfer Ha’hassidout, d’autant qu’il y a maintenant d’autres livres qui traitent de la ‘Hassidout et de son enseignement, qui sont écrits par des maîtres de la ‘Hassidout et des ‘Hassidim.

Notes

(1) Voir la lettre n°702.
(2) Assurer sa subsistance matérielle.