Par la grâce de D.ieu,
5 Sivan 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 29 Iyar. Si vous m’écrivez le nom, avec celui de la mère, de chacun d’entre eux, je les ferai mentionner près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, conformément à ce que vous m’écrivez. S’agissant de la naissance d’un garçon, j’ai entendu(1) mon beau-père, le Rabbi, rapporter ce qu’il a reçu de ses ancêtres, un dicton formulé sur la base du verset, “ Comment le jeune garçon est-il méritant en sa voie ? ”, qui est le suivant : “ Comment mériter un jeune garçon ? par son invité(2) ”, c’est-à-dire par la Mitsva de l’hospitalité. Bien entendu, il faut aussi respecter la Torah et les Mitsvot, dans leur globalité. Aussi bonne que puisse être la situation, en la matière, il reste toujours possible de l’améliorer, dès lors que l’on est attaché au Saint béni soit-Il, Qui est infini.
Pour ce qui est de l’étude de la Torah, il est bien évident que vous devez fixer un temps pour l’étude de sa dimension profonde, laquelle, à notre époque, a été révélée par la ‘Hassidout, grâce à son fondateur, le Baal Chem Tov, dont nous célébrons, cette année, le bicentenaire de la Hilloula. Cette année est donc propice pour la diffusion de cet enseignement. Sans doute votre épouse se couvre-t-elle scrupuleusement la tête, de la manière qui convient. Il serait bon, en outre, de faire vérifier vos Tefillin, de même que les Mezouzot de votre maison, pour vous assurer que toutes sont valables, conformément à la Hala’ha. De plus, votre épouse adoptera la pratique positive des femmes juives, qui consiste à prélever de la Tsédaka avant d’allumer les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°790.
(2) Or’ho signifie à la fois “ sa voie ” et “ son invité ”.