Par la grâce de D.ieu,
24 Sivan 5720,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
Je fais réponse à votre lettre du 14/6, dans laquelle vous me parlez de vos fils, qui ne suivent pas la voie de la Torah. De ce fait, vous avez commencé à jeûner et vous me demandez ce que j’en pense. Or, comme l’explique la ‘Hassidout, le jeûne peut être remplacé par le don de la Tsédaka. Il serait donc très judicieux de trouver des amis et des connaissances, qui parleront à vos fils de l’étude de la Torah et de la pratique des Mitsvot, non pas une seule fois, mais à maintes reprises et, d’emblée, d’une manière amicale, mais avec toute la détermination nécessaire. Ils prononceront des paroles émanant du cœur et, de la sorte, celles-ci pénétreront dans le cœur de ceux qui les écoutent.
Il serait bon de faire vérifier les Tefillin des hommes astreints à la pratique de cette Mitsva. Vous-même respecterez l’usage positif des femmes juives, qui consiste à prélever de la Tsédaka avant d’allumer les bougies, à la veille du Chabbat et des fêtes. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Si vous me transmettez les noms, dans la Langue sacrée, de ceux que vous citez, en précisant le nom de leur mère, qu’on a usage de rappeler dans la prière, ceux-ci seront mentionnés près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que tous obtiennent la satisfaction de leurs besoins. Mon secrétariat ne rédige pas en français. C’est la raison pour laquelle la présente est en Hébreu. Néanmoins, vous pouvez continuer à m’écrire en français, car je lis cette langue. Vous demanderez au Rav de votre communauté s’il est nécessaire de vous délier d’un vœu, concernant vos jeûnes.