Par la grâce de D.ieu,
26 Sivan 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ce vendredi. Vous faites allusion à votre affection. Vous devez consulter un médecin spécialiste, en la matière. En effet, différents traitements, divers médicaments ont été mis au point, ces dernières années et, à n’en pas douter, certains vous conviennent. Or, la Torah a accordé au médecin l’autorisation de guérir.
Vous me demandez si vous devez changer votre prononciation, qui est celle de nos frères, les Juifs Sefardim. Vous ne me précisez pas la raison de ce changement subit. Vous citez simplement quelques textes, qui plaident pour une autre prononciation. Néanmoins, s’il n’y a pas de raison précise à ce changement, il convient d’appliquer, en la matière, le principe suivant : “ Ne changez pas l’usage de vos ancêtres ”. Il existe, de fait, de nombreuses coutumes différentes.
A cette occasion, il est de mon devoir et de mon mérite de vous souligner la nécessité absolue de fixer un temps pour l’étude de l’enseignement profond de la Torah, laquelle, à notre époque, a été révélée par la ‘Hassidout, d’autant que nos frères, les Sefardim, ont, depuis toujours, accordé de l’importance à une telle étude. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
N. B. : Il serait bon de faire vérifier vos Tefillin, afin de vous assurer qu’elles sont valables, conformément à la Hala’ha. De même, vous observerez l’usage des anciens qui consiste à lire tous les jours, après la prière du matin, des Tehilim selon leur répartition mensuelle.