Lettre n° 7391

Par la grâce de D.ieu,
11 Mena’hem Av 5720,
Brooklyn,

A monsieur Tsvi, qui est appelé docteur Harkavi(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je n’ai pas eu de vos nouvelles depuis bien longtemps. Même si la Hala’ha demande de présumer qu’un émissaire s’acquitte de la mission qui lui est confiée, même si chaque Juif assume celle qu’il reçoit, selon les termes de la Michna : “ J’ai été créé pour servir mon Créateur ”, par l’intermédiaire de la Torah et des Mitsvot, par leur diffusion, je n’en serais pas moins satisfait si vous me confirmiez clairement qu’il en est bien ainsi, surtout en cette période, les bonnes nouvelles n’étant pas la majorité de celles que je reçois.

Pour passer d’un point à un autre tout en restant dans le même contexte, j’ai recherché des informations sur vos actions pour la diffusion des sources(2) à l’extérieur, d’autant que vous m’avez adressé ce qui a été clairement imprimé dans les périodiques de Terre Sainte, puisse-t-elle être restaurée et rebâtie, c’est-à-dire le fait qu’après votre visite ici, vous êtes devenu un ‘Hassid ou, tout au moins, quelqu’un qui s’engage en ce sens. De fait, les oppositions du passé n’ont plus lieu d’être, à l’heure actuelle et les sources sont le bien de chaque Juif, comme en attestent les écrits polémiques qui ont été publiés pendant les premiers jours de la ‘Hassidout. En effet, ceux-ci font état des raisons de leur opposition et de leurs craintes. Deux siècles plus tard, la pratique concrète a fait la preuve que de telles craintes étaient sans fondement. Or, la suppression de sa raison entraîne l’annulation d’un décret. Vous disposez d’une plume et de temps(3). En plus des autres actions que vous menez, vous pouvez donc prendre une part importante à cette diffusion, par l’intermédiaire des périodiques. Puisse D.ieu faire que j’ai de bonnes nouvelles, en la matière et que, de temps à autre, celles-ci soient augmentées. Je vous joins une coupure de presse et, à n’en pas douter, vous avez déjà reçu mon envoi. Avec mes respects et ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,

Pour écarter l’argument selon lequel le temps de tout cela est passé, il faut préciser, tout d’abord, que l’étude de la Torah et sa diffusion concernent l’ensemble de ses parties, qu’elles ne sont pas une Injonction ayant un temps précis. En outre, le 18 Elloul est la date de la naissance du Baal Chem Tov, de même que celle de sa révélation, selon une tradition de la famille de mon beau-père, le Rabbi, transmise d’une génération à l’autre depuis l’Admour Hazaken, qui s’entretint personnellement avec les disciples du Baal Chem Tov et avec les membres de leur famille.

Notes

(1) Voir, à son sujet, la lettre n°6618.
(2) De la ‘Hassidout.
(3) En Hébreu, Et avec un Teth et Et avec un Tav.