Par la grâce de D.ieu,
28 Mena’hem Av 5720,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de la veille du Chabbat, avec ce qui y était joint. Vous m’écrivez que l’on vous propose un parti et vous posez le problème de ceux qui accompagneront les mariés sous le dais nuptial. Il faut se conformer, en la matière, à ce que les deux parties décideront. Il serait bon que ni le marié, ni la mariée ne s’en mêlent. En outre, vous faites allusion au dais nuptial dressé à ciel ouvert. Cette coutume est mentionnée par différents textes et elle a diverses raisons. J’ai donc bon espoir que tous accepteront qu’il en soit bien ainsi. Même si le mariage a lieu dans une salle entièrement couverte, le dais nuptial peut être placé à proximité de la salle, à l’extérieur. Cela s’est déjà fait, ici-même, pour de nombreux mariages. Puisse D.ieu faire que vous soyez bénis comme les étoiles du ciel, ce qui, bien évidemment, est aussi l’une des raisons de cette pratique.
A cette occasion, m’incombent, en outre, l’obligation et le mérite de vous souligner la nécessité de fixer un temps pour l’étude de la dimension profonde de la Torah, laquelle, à notre époque, a été révélée par la ‘Hassidout. Si, de tout temps et en tout lieu, cela a été indispensable, combien plus est-ce le cas en notre génération et en ces contrées. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,