Par la grâce de D.ieu,
26 Tichri 5721,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav Chmouel(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre et ce qui y était joint(2). On connaît le commentaire ‘hassidique et la précision, à propos de l’enseignement suivant de nos Sages, au traité Bera’hot 6a : “ Si un homme a eu l’intention de faire une Mitsva et, pour une raison indépendante de sa volonté, n’a pu le faire, la Torah le considère comme s’il l’avait mise en pratique ”. Une telle situation présente même un avantage.
En effet, quand on accomplit une Mitsva, on peut parfois rechercher la satisfaction d’un intérêt personnel. A l’opposé, si l’on est “ considéré par la Torah comme l’ayant faite ”, il est clair que ce qui est accompli atteint la plus haute perfection. C’est bien évident. Le mérite de la Tsédaka vous protégera, de même que votre épouse, afin que vous obteniez la satisfaction du souhait de votre cœur(3) en tout ce que vous écrivez. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Rav C. Liubashitski. Voir, à son sujet, la lettre n°6527.
(2) Vraisemblablement un don à la Tsédaka.
(3) Vraisemblablement celui d’avoir un enfant.