Par la grâce de D.ieu,
5 Mar’hechvan 5721,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
aux multiples connaissances, le Rav Reouven(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, vos salutations, par l’intermédiaire du distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, aux multiples accomplissements et aux bons comportements, le Rav Moché Yerouslavski, de même que votre livre, qui est une étude des noms et des surnoms, dans le Talmud, avec le tiré à part(2) sur les élèves de Rabbi Yehouda le prince. Que votre force se multiplie dans la Torah et que vous renforciez tout cela, selon les moyens que D.ieu vous a accordés afin de mettre en évidence ce qui est caché. Par ailleurs, vous consulterez aussi le Tanya de l’Admour Hazaken, Kountrass A’haron, à la page 159b.
Je ne peux m’empêcher d’exprimer ma surprise, après vous avoir présenté mes excuses pour ce qui va suivre. En effet, nombre de vos livres semblent établir que vous avez toujours appartenu à la communauté des ‘Hassidim et, de fait, comment en serait-il autrement ? J’avais donc bon espoir que vous consacreriez votre temps et vos connaissances à l’enseignement de la ‘Hassidout, à ses Grands, à ses concepts et à ses usages, surtout pendant l’année qui vient de s’écouler, celle du bicentenaire de la Hilloula de notre maître, le Baal Chem Tov(3). Or, j’ai recherché, je me suis enquis, mais, pour l’heure, je n’ai rien constaté de tout cela. Il semble pourtant que vous soyez un écrivain rapide(4). Bien entendu, je ne veux pas vous faire de la morale, ce qu’à D.ieu ne plaise et tel n’est nullement mon but. Je fais plutôt référence au futur. Ce qui concerne la Torah est d’actualité à tout moment et j’espère donc que vous multiplierez tout cela, très prochainement, non seulement pour votre propre plaisir, mais aussi, conformément à votre habitude, afin qu’il y ait une large diffusion, en la matière, surtout d’après les propos du Ari Zal, cités par différents textes, en particulier Iguéret Ha Kodech, de l’Admour Hazaken, au chapitre 26, selon lesquels il est une obligation et une Mitsva, à notre époque, de “ révéler cette sagesse ”. Pour quelqu’un comme vous, il est sûrement inutile d’en dire plus. Avec mes respects et ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav R. Margolis, de Tel Aviv. Voir, à son sujet, la lettre n°2949.
(2) Extrait de ce même livre.
(3) Voir les nombreuses lettres de l’année 5720, à ce sujet.
(4) Un tel ouvrage aurait donc dû déjà paraître.