Par la grâce de D.ieu,
19 Mar’hechvan 5721,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid, qui se consacre aux besoins
communautaire, le Rav Moché(1) Ha Cohen,
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, j’ai reçu vos salutations par l’intermédiaire du Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, aux multiples accomplissements, le Rav Tsvi Shusterman. Comme vous le lui avez demandé, il m’a interrogé sur la responsabilité de la synagogue. J’ai déjà exprimé mon avis(2), selon lequel vous devez continuer à l’assumer. Comme vous le savez, l’aspect essentiel et profond de cette responsabilité concerne l’ordre des prières et des enseignements de la Torah qui y sont donnés. Il s’agit, en l’occurrence, d’une synagogue ‘hassidique et ces cours doivent donc également porter sur la ‘Hassidout. Vous vérifierez que l’officiant conduise la prière de la manière qui convient, en particulier pendant le Chabbat et les fêtes. De même, après la prière, il convient de lire les Tehilim selon leur répartition mensuelle, conformément à la pratique instaurée par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. En outre, les cours de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout seront fixés à l’heure qui convient. C’est de cette façon que vous assumerez vos fonctions. D.ieu sait ce qui est réellement accompli et peu importe donc le titre, la dénomination. A quelqu’un comme vous, il est sûrement inutile d’en dire plus.
Comme l’explique le Baal Chem Tov, tout est effet de la divine Providence. En l’occurrence, votre question m’est parvenue et ma réponse vous est adressée à la veille du 20 ‘Hechvan(3), date de la naissance du Rabbi Rachab, père de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Cette année marque le centenaire de sa naissance et l’on peut en comprendre la signification d’après ce que la ‘Hassidout explique, concernant le début de notre Paracha : “ Et, la vie de Sarah fut de cent ans ”. Vous consulterez le Zohar, à cette référence et l’explication du Or Ha Torah, du Tséma’h Tsédek. Vous verrez aussi le Chneï Lou’hot Ha Berit, au début de la Parchat Toledot. Avec mes respects et ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav M. Shayevitch, de Chicago. Voir, à son sujet, la lettre n°7385.
(2) Voir, à ce sujet, les lettres n°1487 et 4214.
(3) Voir la lettre précédente.