Lettre n° 7522

[Jours de ‘Hanouka 5721]

On connaît les propos de l’Admour Haémtsahi(1), soulignant la qualité des commerçants, par rapport à ceux qui se consacrent à l’étude. Ceux-ci peuvent, en effet, observer concrètement la Divinité, la Providence(2). A l’époque, tous ceux qui avaient l’étude pour seule activité n’observaient pas tous aussi clairement la Providence de D.ieu. Il n’en est pas de même, en revanche, en notre génération, celle du talon du Machia’h, la dernière de cet exil obscur et sombre, mais aussi celle de la révélation des sources(3), celles des Paroles du D.ieu de vie, l’enseignement du Baal Chem Tov, la ‘Hassidout générale et, par la suite, la ‘Hassidout ‘Habad.

Selon l’expression du Zohar(4), se sont désormais ouvertes “ les portes de la Sagesse supérieure et les voies de la sagesse inférieure ”. En effet, “ à proximité de la période du Machia’h, il pourra arriver que les enfants du monde découvrent de profonds secrets de la Torah ”. Dès lors, ceux qui se consacrent à l’étude de la Torah peuvent, à leur tour, observer la divine Providence, véritablement par leurs yeux de chair.

Puisse D.ieu faire qu’à l’avenir, on distingue et l’on observe la Providence uniquement dans les domaines du bien visible et tangible. Ceci inclut, bien évidemment, la réussite en tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, qui seront pénétrées et illuminées par la clarté et la vitalité de la ‘Hassidout, pour vous-mêmes et pour tous vos amis, les enfants d’Israël.

Notes

(1) Le Rabbi note, en bas de page : “ Fin du Kountrass Torat Ha ‘Hassidout ”.
(2) Dans le succès de leurs activités commerciales.
(3) De la ‘Hassidout.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ Parchat Vayéra, ‘Il se révéla à Lui’, aux pages 117a et 118a ”.