Par la grâce de D.ieu,
29 Kislev 5721,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ce lundi, dans laquelle vous me décrivez brièvement ce qui s’est passé, de même que votre situation actuelle. J’ai lu, avec un plaisir particulier, dans votre lettre, que vous n’êtes nullement satisfait de ce que vous avez obtenu jusqu’à maintenant, en tout ce qui concerne le Judaïsme, la Torah et ses Mitsvot. En effet, vous souhaitez ajouter, vous élever dans le domaine de la sainteté. Et, à n’en pas douter, vous faites en sorte que cette bonne volonté soit suivie d’un effet concret. Or, nos Sages nous enseignent que, lorsqu’un tel désir suscite un effort, il est certain qu’il permettra d’obtenir un résultat.
Puisse D.ieu faire que vous adoptiez cette attitude et que vous connaissiez la réussite, au-delà de ce que vous escomptez. Il est sûrement inutile de vous souligner que l’une des Mitsvot essentielles est : “ Tu aimeras ton prochain comme toi-même ”, que celle-ci est, en outre, “ un grand principe de la Torah ”. Je veux dire que vous devez influencer vos amis et, plus généralement, votre entourage, afin que tous se mobilisent et adoptent le même comportement, en connaissant l’élévation dans le domaine de la sainteté. Vous-même, eux et tous les autres savez sûrement ce que dit le Sage : “ Rien ne résiste à la détermination ”.
Vous me dites que vous n’étudiez que peu de ‘Hassidout et j’en suis surpris. En effet, la pratique démontre que la chaleur et la vitalité ‘hassidiques renforcent l’élan et l’ardeur à l’étude de la partie révélée de la Torah, de même qu’à la pratique la meilleure des Mitsvot. Comme je l’ai dit, rien ne résiste à la volonté, d’autant qu’à n’en pas douter, vous rencontrez, de temps à autre, ceux qui ont étudié et qui étudient encore cette partie de la Torah. Vous pouvez donc vous entretenir avec eux de ce qui vous semble difficile ou bien qui présente un caractère nouveau.
Par ailleurs, vous faites référence à une jeune fille, qui vous semble être pudique et vous envisagez de l’épouser. Vous me demandez ce qu’il convient de faire pour cela et de quelle manière l’interroger sur les usages positifs des filles d’Israël. De manière concrète, vous faites sans doute référence à une rencontre qui serait organisée dans le but d’un mariage. Vous adopterez donc la coutume des Juifs et des élèves de Yechiva, en notre Terre Sainte, puisse-t-elle être rebâtie et restaurée, de ceux qui craignent la Parole de D.ieu et qui pratiquent les Mitsvot de la manière qui convient. Il semble qu’en la matière, on agisse par un intermédiaire et non directement. De fait, la logique immédiate indique qu’il doit en être ainsi, puisque, de la sorte, le jeune homme et la jeune fille peuvent exprimer leurs demandes sans manquer de respect à qui que ce soit. C’est bien évident. S’agissant de ces “ usages positifs ”, il faut, là encore, faire intervenir un intermédiaire. Bien entendu, celui-ci saura s’exprimer d’une manière agréable. Toutefois, vous pourrez vous expliquer plus clairement lors de votre rencontre. Bien entendu, vous ne le ferez pas dès le début de celle-ci.
Vous craignez d’être considéré comme un extrémiste, du fait de votre exigence. Or, un esprit de pureté et de crainte de D.ieu souffle dernièrement, en notre Terre Sainte, puisse-t-elle rebâtie et restaurée, parmi les jeunes, qui souhaitent revenir vers les coutumes de leurs ancêtres, vers la Torah. Vous me communiquerez également le nom de votre mère, puisque c’est ainsi qu’on le formule dans la prière et on le mentionnera près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, en fonction du contenu de votre lettre. Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela. Avec ma bénédiction pour un joyeux ‘Hanouka,