Par la grâce de D.ieu,
jours de ‘Hanouka 5721,
Brooklyn, New York,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre
aux besoins communautaires, le Rav Douber(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai pris connaissance, avec plaisir, du don de votre cœur pur, de même que de celui de vos amis, une amitié de pureté qui a pour objet de mettre en éveil le cœur des enfants d’Israël. En effet, chacun, au début du jour, quand il se réveille, prononce une bénédiction(2) pour D.ieu, Qui est pur(3), dont le Sanctuaire est pur, dont les serviteurs sont purs : “ Mon D.ieu, l’âme que Tu as placée en moi est pur ”. Ces termes soulignent l’importance de l’immersion rituelle, de la purification du corps, réceptacle de sainteté et propriété du Saint béni soit-Il(4), selon les propos des premiers et des derniers Sages, desquels nous recevons la vie.
Il est fait allusion ici non seulement à l’immersion rituelle au sens propre, destinée à se défaire de l’impureté et à accéder à la pureté, mais aussi à celle qui permet d’accéder d’une pureté à une autre, puisque cette pureté compte plusieurs stades, différents niveaux, tout comme les Sages énumèrent les cinq qualités de celui qui effectue une immersion rituelle pour une consommation profane, pour ce qui est impur, pour la dîme. Ainsi, selon les propos de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, on ne peut pas comparer(5) les différents moments en lesquels peuvent avoir lieu cette immersion purificatrice, les jours de semaine, en général, les jours de lecture de la Torah, lundi et jeudi, les jours de jeûne, les veilles du Chabbat et des fêtes, les veilles de Roch Hachana et de Yom Kippour, les jours de Chabbat et de fête.
Bien entendu, il y a en cela plusieurs niveaux, comme on peut le déduire également des termes du Rambam, dont les propos(6) sont particulièrement précis, à la conclusion du dixième livre(7), celui de la pureté. Il y est expliqué que l’immersion rituelle et l’introduction dans l’eau font allusion à l’ablution de son âme dans les eaux de la connaissance. La Michna formule, à la fin du chapitre : “ Yom Ha Kippourim ”, l’affirmation suivante : “ Tout comme le Mikwé purifie ceux qui sont impurs, le Saint béni soit-Il purifie Israël ”. Vous consulterez également les discours ‘hassidiques de l’Admour Hazaken(8), auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, à propos du Mikwé et de ce qu’il accomplit. Et, vous analyserez ces textes avec précision.
Puisse D.ieu faire que tous ceux qui s’efforcent de multiplier la pureté en Israël connaissent la réussite. En effet, l’assurance nous a été donnée que : “ l’on vient en aide à celui qui veut se purifier ”. En outre, “ la purification conduit à la sainteté et la sainteté à la ‘Hassidout ”, jusqu’à ce que s’accomplisse la promesse selon laquelle : “ Je vous aspergerai d’eaux pures et vous serez purifiés… Je vous purifierai et la terre s’emplira(9) de connaissance de D.ieu, comme l’eau recouvre le fond de la mer ”. Avec ma bénédiction de réussite en tout ce qui vient d’être dit,
Notes
(1) Le Rav D. Teitelbaum.
(2) Au début des bénédictions du matin.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Midrash Vaykra Rabba, au chapitre 18 ”.
(4) Le Rabbi note, en bas de page : “ Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, seconde édition, fin du chapitre 4. Rambam, lois du crime, chapitre 1, au paragraphe 4. On verra aussi le Radbaz sur le Rambam, lois du Sanhédrin, à la fin du chapitre 18. Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, lois des dommages corporels, au chapitre 4, qui dit : ‘Un homme n’est pas maître de son corps…’ ”.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Dans sa causerie de la fête de Pessa’h 5703, au paragraphe 61 ”.
(6) Le Rabbi note, en bas de page : “ Principes du Rambam. A ce propos, on verra, en particulier, le Yad Mala’hi ”.
(7) De son Michné Torah.
(8) Le Rabbi note, en bas de page : “ Qui sont imprimés dans son Sidour ”.
(9) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Rambam, à la fin des lois des rois. Et, l’on notera que, dans les lois de la Techouva, n’est pas citée la fin du verset, ‘comme l’eau recouvre le fond de la mer’, alors qu’elle l’est effectivement à la fin des lois des rois, conclusion de son livre. En outre, on verra le Radbaz, à cette référence ”.