[Kislev 5721(1)]
A notre époque(2), nombre de ceux qui ont choisi la vie, sur la voie de notre Torah, Torah de vie, subissent des complications et des obstructions de la part des membres de leur famille, qui leur demandent de renoncer à ce choix. Le chemin le plus adapté et le plus proche pour rétablir la paix est donc le suivant :
1) Il ne faut pas entrer dans la controverse, s’appliquer à présenter son argumentation. Il convient d’éviter la polémique, en la matière et l’on écrira(3) uniquement ce qui concerne la famille, après avoir affirmé, une fois, de manière tranchée, que l’on a choisi la voie de la Torah(4), ce que vous avez d’ores et déjà fait.
2) Il ne faut pas être troublé par les vexations que l’on vous adresse par écrit. Comme je l’ai dit, nombreux sont ceux, se trouvant dans la même situation que vous, qui reçoivent de telles lettres. Bien plus, vous savez qu’on vous les adresse dans l’espoir de vous contraindre, de cette façon, à vous écarter de la Torah et des Mitsvot(5).
3) Vous devez, en outrer, étudier la Torah avec élan et ardeur(6). Car, votre réussite, en ce domaine, sera la meilleure réponse aux reproches que l’on vous adresse. Au final, ceux qui formulent ces reproches l’accepteront.
S’agissant de Pessa’h(7), vous y penserez le moment venu. Concernant la barbe et les Péot, vous déciderez s’il faut le dire(8) et comment le faire, après avoir reçu la réponse à toutes vos lettres et après y avoir répondu à votre tour.
Notes
(1) La date de cette lettre n’est pas certaine.
(2) Cette lettre a été rédigée à même un courrier daté du 25 Kislev 5721.
(3) Dans les correspondances familiales.
(4) Et, que l’on ne reviendra donc pas sur cette position, qu’elle n’est pas négociable.
(5) Mais, non réellement pour blesser.
(6) Cette lettre est vraisemblablement adressée à un élève de la Yechiva.
(7) Et, vraisemblablement, de l’impossibilité de passer la fête en famille.
(8) Prévenir les membres de la famille.