Lettre n° 7544

Par la grâce de D.ieu,
16 Tévet 5721,
Brooklyn,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Yaakov(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 10 Tévet, que ce jour soit bientôt transformé en allégresse et en joie. Conformément à votre demande, j’y réponds au jour même de sa réception. Votre courrier concerne l’épitaphe de la pierre tombale(2). De manière générale, en pareil cas, il convient, à mon avis, que celle-ci soit semblable à toutes celles qui se trouvent dans le même cimetière. Car, comme l’expliquent différents textes, certains même appartenant à la Hala’ha, ce qui est fait pour l’une des personnes enterrées là concerne également toutes les autres.

A ce propos, il serait bon que tous ceux qui ont connu le Rav B. rédigent un texte, en fonction de ce qu’ils savent de lui. Puisque vous me demandez mon avis, j’ajouterai que, comme je l’ai déjà indiqué à plusieurs personnes(3) m’ayant posé cette question, il serait bon de mentionner, dans ce texte, qu’il était le ‘Hassid d’un Rabbi, en précisant le nom de ce Rabbi. En l’occurrence, on mentionnera les deux(4).

Le conseil que je formule, en la matière, est basé sur ce que j’ai vu, lorsque mon beau-père, le Rabbi, a rédigé l’épitaphe de la pierre tombale de sa mère, la Rabbanit. Il y a mentionné ces Justes, fondements du monde, chaque Rabbi étant cité par son nom. Et, peut-être y a-t-il une allusion à cela, dans la Michna, au chapitre 3 du traité Tamid, qui rapporte la question : “ jusqu’à ‘Hevron ”(5). De fait, le but de la pierre tombale est bien de conférer un mérite à l’âme et d’assurer son élévation. Avec mes respects, ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, y compris de votre état de santé, au sens le plus littéral,

Notes

(1) Le Rav Y. Landa, de Bneï Brak. Voir, à son sujet, la lettre n°7484.
(2) Du Rav Barou’h Duchman.
(3) Voir, à ce sujet, les lettres n°4999 et 7662.
(4) Le Rabbi Rachab et le précédent Rabbi.
(5) Demandant si le jour s’était levé et si le temps était venu d’offrir le sacrifice perpétuel du matin, le Cohen précisait : “ l’aube est-elle lumineuse jusqu’à ‘Hevron ? ” afin d’associer à ce sacrifice le mérite des Patriarches, enterrés en cet endroit.