Lettre n° 7566

Par la grâce de D.ieu,
14 Chevat 5721,
Brooklyn,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
aux bons comportements et aux multiples
accomplissements, le Rav Eliézer Zoussya(1),

Je vous salue et vous bénis,

Après une interruption particulièrement longue, j’ai bien reçu votre lettre m’annonçant une bonne nouvelle, votre installation dans la maison qui a été acquise, une maison de prière et d’étude. Puisse D.ieu faire que ce soit en un moment bon et fructueux, à la fois matériellement et spirituellement. Comme le souligne le proverbe(2) que nous avons entendu de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, “ D.ieu accorde aux Juifs des biens matériels et ils en font de la spiritualité ”. C’est également l’idée de la Paracha de cette semaine, celle du don de la Torah(3), qui est la Sagesse et la Volonté du Saint béni soit-Il et qui a été donnée précisément à ceux qui sont descendus en Egypte, qui possèdent un mauvais penchant. De fait, c’est précisément grâce à cet argument que : “ Tu es monté là-haut, tu as fait des captifs ”(4).

D.ieu fasse que ces deux aspects soient réunis, d’une part la maison d’étude, laquelle conduit à l’action, à la pratique des Mitsvot, d’autre part la synagogue, la prière permettant de formuler les besoins de l’homme et d’obtenir qu’ils soient satisfaits par “ Celui Qui nourrit et sustente chacun, par Sa bonté, Sa grâce, Son bienfait et Sa miséricorde ”(5). Ceci inclut, bien entendu, les besoins matériels, en un bien visible et tangible. Nos Sages précisent, en outre, que le bien véritable est “ bon pour les cieux et bon pour les créatures ”, spirituel et matériel. C’est aussi un “ bien qui produit des fruits ”, qui exerce une action auprès des autres, à la fois matériellement et spirituellement. Avec mes respects et ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,

Notes

(1) Le Rav E. Z. Portugal, Rabbi de Skolin.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°3331.
(3) La Parchat Yethro.
(4) Moché a vaincu les anges qui demandaient à D.ieu : “ Conserve Ta splendeur dans les cieux ”.
(5) Selon le texte de la bénédiction après le repas.