Par la grâce de D.ieu,
20 Chevat 5721,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Après une longue interruption, j’ai bien reçu votre lettre du 15 Chevat, dans laquelle vous me faites part de votre état d’esprit. Vous concluez en parlant de votre visite chez le médecin et de l’avis qu’il a formulé. Bien entendu, je suis d’accord avec ce médecin, me fondant sur l’enseignement de notre Torah, Torah de vie, en la matière. Et, l’on connaît également les précisions qu’apportent nos Sages, sur ce sujet, de même que l’exemple qu’ils ont eux-mêmes donné. On peut, en effet, constater, dans de nombreux cas, identiques au vôtre, qu’en se fiançant, puis en se mariant peu de temps après, on peut avoir une vie organisée et méthodique. De fait, ces personnes elles-mêmes ont été surprises, par la suite, d’avoir eu, au préalable, des doutes et des hésitations, pendant la période des fiançailles. Du reste, il a déjà été maintes fois souligné que la vie de l’homme ne peut pas recevoir une formulation mathématique précise, que l’on peut exprimer noir sur blanc, jusque dans le moindre détail, puis établir un programme en conséquence. Bien au contraire, c’est, en général, ce qui est le plus simple qui doit être préféré.
Que D.ieu, Qui accorde Sa Providence à chacun, fasse qu’au moins à l’avenir, vous soyez sûr de vous, vous ayez confiance en cette Providence, vous sachiez que tout ceci est bien conçu pour vous. De la sorte, vous parviendrez au moins à affaiblir votre mauvais moral et vous vous intéresserez aux partis que l’on vous propose, de la manière qui convient. D.ieu vous accordera le succès. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
N. B. : J’ai bon espoir que vous avez pris part à la réunion ‘hassidique, au jour propice de la Hilloula de mon beau-père, le Rabbi. Puisse D.ieu faire que vous conserviez son contenu tout au long de l’année, car ceci multiplie les bénédictions de D.ieu, au sens le plus littéral.