Par la grâce de D.ieu,
24 Chevat 5721,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre(1) du 20 Chevat. Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de ce que vous m’écrivez, conformément au début et au fondement de ces Sidrot, affirmant : “ Ils Me feront un Sanctuaire et Je résiderai parmi eux ”. Et, nos Sages constatent : “ Il n’est pas dit ‘en lui’, mais ‘parmi eux’, c’est-à-dire au sein de chacun. Conformément au principe selon lequel “ un verset ne peut pas être départi de son sens simple ”, il est clair que cette constatation est également liée à : “ Ils Me feront un Sanctuaire ”, ce qui veut dire que D.ieu réside effectivement dans ce Sanctuaire. Toutefois, Il se trouve essentiellement “ parmi eux ”. Ainsi, on fait un Sanctuaire et la Présence divine y réside uniquement pour que s’accomplissent les termes du verset : “ Je résiderai parmi eux ”.
C’est aussi ce que l’on peut déduire de la séquence de discours ‘hassidiques de la Hilloula de mon beau-père, le Rabbi, chef d’Israël(2) : “ Je suis venu dans Mon jardin : dans le lieu de Mon plaisir ”. Vous consulterez ce texte. Puisse D.ieu accorder la santé et la richesse en tous les domaines, en ce qui est accompli dans le monde, “ Ils Me feront un Sanctuaire ” et en ce qui est réalisé en soi-même, “ Je résiderai parmi eux ”. En effet, nos Sages nous enseignent que le Sanctuaire est un lieu de richesse, comme l’indiquent le traité Tamid 29a et le commentaire de Rachi, à cette même référence. Tout ce qui y était fait était empreint de richesse et d’apparat. Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Notes
(1) Une même lettre a été adressée à plusieurs personnes.
(2) Célébrée le 10 Chevat.