Lettre n° 7598

Par la grâce de D.ieu,
12 Adar 5721,
Brooklyn,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, aux bons
comportements, responsable communautaire aux multiples
accomplissements, homme de qualité, issu d’une illustre
famille, le Rav Its’hak Meïr Ha Cohen(1),

Je vous salue et vous bénis,

Vous trouverez ci-après le texte des deux télégrammes que le Rabbi Chlita vous a adressé, le premier à l’issue du Chabbat et le second, ce jour :

A) “ Ayez un joyeux Pourim. J’ai proposé, dans mes écoles, que les garçons et les filles astreints à la pratique des Mitsvot, de même que les plus petits, dans la mesure du possible, s’efforcent de mettre eux-mêmes en pratique l’envoi de mets à des amis et les dons aux pauvres(2). Avec mes respects,

Mena’hem Schneerson, ”

B) “ Je vous remercie et je fais réponse à votre télégramme. En plus de la pratique de ces Mitsvot et de leur valeur pédagogique, il s’agit, en l’occurrence, de donner une expression ici-bas à l’unité de notre peuple éparpillé, de la montrer à D.ieu, si l’on peut s’exprimer ainsi et d’affirmer que celle-ci est durable uniquement quand on met en pratique notre religion, qui diffère de celles de toutes les autres nations(3). En outre, on attirera les jeunes et, par leur intermédiaire, leurs parents, afin qu’ils suivent la voie de Morde’haï le Juif, qui rejeta toutes les formes d’idolâtrie. Avec mes respects et ma bénédiction,

Mena’hem Schneerson, ”

Avec mes respects et ma bénédiction pour un joyeux Pourim,

Lettre du secrétariat du Rabbi à propos de cette proposition

Par la grâce de D.ieu,
7 Adar 5721,
Brooklyn, New York,

A l’attention des Rabbanim, recteurs de Yechiva, éducateurs,
enseignants et parents, que D.ieu vous accorde longue vie,

Je vous salue et vous bénis,

A l’occasion des jours de Pourim qui approchent, le Rabbi Chlita nous a demandé d’attirer l’attention de tous sur le manque de familiarisation aux Mitsvot que sont les mets envoyés aux amis et les dons aux pauvres, selon ce que l’on constate parmi les enfants et les jeunes juifs. Nombre d’entre eux s’en remettent à l’opinion affirmant qu’ils s’acquittent de ces Mitsvot par l’accomplissement de leurs parents. En outre, il peut arriver également que les parents ne les mettent pas en pratique de la manière qui convient. C’est pour cela qu’avec tout le respect qui leur est dû, il est demandé aux Rabbanim, aux éducateurs et aux parents de rappeler aux enfants dont ils prennent en charge l’éducation et se trouvant sous leur influence les points suivants :

A) En plus de la Mitsva d’écouter la lecture de la Meguila, la nuit de Pourim, puis, de nouveau, le lendemain matin, chaque garçon, à partir de l’âge de treize ans et chaque fille, dès douze ans, ont l’obligation d’accomplir personnellement les Mitsvot des mets envoyés à des amis et des dons aux pauvres, le jour de Pourim.

Remarque : D’un point de vue pédagogique, il est souhaitable d’habituer également les enfants plus jeunes à la pratique de ces Mitsvot.

B) Il est aisé d’accomplir ces Mitsvot. Pour envoyer des mets à ses amis, il suffit de disposer de deux aliments, par exemple d’une pomme et d’un bonbon, ou bien d’une tranche de gâteau et d’un soda ou encore d’un jus de fruit. Et, l’on peut s’acquitter de la Mitsva des dons aux pauvres avec deux cents, que l’on donnera à deux pauvres.

J’ai bon espoir que vous tiendrez compte de tout cela, de la manière qui convient, pour le mérite du plus grand nombre. Avec ma chaleureuse bénédiction pour un Pourim joyeux et plein d’inspiration. Avec mes respects et ma bénédiction,

Le secrétariat du Rabbi Chlita,

Notes

(1) Le Rav I. M. Lewin. Voir, à son sujet, les lettres n°7054, 7608 et 7654.
(2) Les Mitsvot de Pourim.
(3) Selon les termes de la Meguila.