Lettre n° 762

Par la grâce de D.ieu,
25 Elloul 5710,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et
se consacre fidèlement aux besoins communautaires,
le Rav C. Y.(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 9 Elloul.

Conformément à votre souhait, je lirai, en un moment propice, la demande de bénédiction qui y était jointe, près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi. Puisse D.ieu faire que toutes vos requêtes, matérielles et spirituelles, soient satisfaites.

Vous proposez d’encourager les ‘Hassidim qui se trouvent actuellement à Paris, à immigrer en Terre Sainte, puisse-t-elle être rebâtie et restaurée.

Il semble, d’après les courriers qui parviennent ici, qu’eux-mêmes ne souhaitent pas, pour différentes raisons, se rendre en Terre Sainte, à l’exception de quelque personnes. Ils connaissent pourtant les détails que vous rapportez dans votre lettre. De plus, comment donner une instruction unique et collective, alors que la situation de chacun est différente ?

Autant que je puisse le savoir, mon beau-père, le Rabbi, lui-même, qui avait pourtant les épaules larges, n’a jamais traité la question de l’immigration des ‘Hassidim comme un problème global. Il n’a jamais donné d’ordre. Il prenait en compte la situation spécifique de chacun.

Par ailleurs, il est bien clair que mon beau-père, le Rabbi, s’efforçait, dans toute la mesure du possible, que les ‘Hassidim se trouvant en Terre Sainte et ceux qui devaient s’y rendre, avec son accord, puissent s’y installer dans les meilleures conditions possibles, matérielles et spirituelles.

Je suis donc certain que cette action sera fructueuse, matériellement et spirituellement.

Je joins à la présente le fascicule édité à l’occasion de Roch Hachana et la copie de la lettre qui l’accompagne(2).

Soyez inscrit et scellé pour une bonne et douce année, de même que tous les membres de votre famille. Puisse D.ieu faire que chacun d’entre nous n’annonce que de bonnes nouvelles.

Mena’hem Schneerson,

Notes

(1) Le Rav Chlomo Yossef Zevin, de Jérusalem. Voir, à son propos, la lettre n°504.
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°753 et la lettre précédente.