Par la grâce de D.ieu,
2 Iyar 5721,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
A) Je fais réponse à votre lettre de ce dimanche. Dans mon précédent courrier, je mentionnais une différence qui peut être établie sur la base du Choul’han Arou’h, mais mon propos n’était nullement de rejeter complètement le principe d’une opération de la prostate(1), si un médecin spécialiste conseille de la faire. J’indiquais uniquement qu’il y a plusieurs manières de la pratiquer et certains médecins parviennent à ne pas trancher les canaux(2). C’est à ce propos que je citais le Otsar Ha Posskim, tome 1, seconde édition, avec des additifs, qui est paru à Jérusalem, en 5715(3).
B) Parmi ceux qui les tranchent, quelques uns le font après avoir achevé la phase essentielle de l’opération, car c’est alors qu’il est nécessaire, selon eux, d’éviter les complications. Il n’en est pas de même, en revanche, quand on les tranche d’emblée. La différence entre les deux situations est bien évidente. J’ajoutais que, dans certaines opérations de la vessie, on sectionne également ces canaux, à proximité de la partie du corps qui est opérée, également dans le but d’éviter des complications. Parfois, on le fait là où, selon le Choul’han Arou’h, on peut se demander s’il est permis de le faire. C’était la raison de ma remarque, même si, dans votre première lettre, il n’était question que de la dernière opération. Vous m’excuserez donc encore une fois de l’avoir formulée(4). Avec mes respects et ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles, en bonne santé,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°6756.
(2) Séminaux, ce qui serait considéré comme une émasculation.
(3) 1955.
(4) Car cette remarque a vraisemblablement suscité le trouble du destinataire de la présente.