Par la grâce de D.ieu,
7 Tichri 5711,
A madame ...,
Je vous bénis et vous salue,
J’ai bien reçu votre lettre, dans laquelle vous me décrivez votre propre situation, celle de votre mari et celle de votre fille. Vous me dites que, depuis quelques temps déjà, les affaires de votre mari sont mauvaises et vous sollicitez ma bénédiction.
Une nouvelle année commence maintenant. Les Juifs, qui sont les enfants de D.ieu, ont un Père miséricordieux, Qui souhaite combler tous leurs besoins. Bien plus, pendant Roch Hachana et les jours suivants, Ses enfants se sont tournés vers Lui et, de tout leur coeur, ont imploré Son aide. On peut donc être certain que D.ieu a accédé à ces requêtes et vous accordera une bonne et douce année. Il permettra que la santé de votre mari s’améliore, que ses affaires prospèrent et que vous conceviez beaucoup de satisfaction, une satisfaction juive, de votre fille.
Vous m’écrivez que vous vous souvenez de ce que vous racontait votre grand-père. Je suis certain que vous transmettez ses propos à votre fille. Ainsi, elle pourra, dès son plus jeune âge, s’engager sur la voie du Judaïsme, grandir comme une jeune fille juive, au plein sens du terme.
Il n’est jamais trop tôt pour commencer l’éducation juive d’un enfant. Plus on le forme, plus l’on s’y prend tôt et plus l’on peut être assuré qu’il restera un Juif, malgré l’influence de son entourage, plus les parents concevront de lui beaucoup de satisfaction, une satisfaction juive.
J’aimerais savoir quelle école fréquente votre fille. Il s’agit sans doute d’une école dans laquelle elle peut étudier le Judaïsme. De même, je voudrais savoir dans quel domaine travaille votre mari. Prend-il une part active à la vie communautaire et aux études de la Torah, à la synagogue?
Je pense qu’à la veille du Chabbat et des fêtes, vous devriez donner de la Tsédaka dans un tronc dédié à Rabbi Meïr Baal Haness. C’est un bon moyen pour être en bonne santé et vivre dans l’opulence.
J’ai transmis votre contribution au bureau des réalisations confidentielles, qui accorde de l’aide, d’une manière discrète, à des particuliers et à des institutions. C’est là une des formes les plus hautes de la Tsédaka. Vous trouverez ci-joint un reçu.
En vous souhaitant d’être définitivement inscrite pour une bonne année,
Mena’hem Schneerson,