Lettre n° 7923

Par la grâce de D.ieu,
7 Elloul 5712,
Brooklyn,

Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Naphtali(1), le Cho’het,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre du dimanche de la Parchat Reéh, de même que celle qui la précédait. Vous m’excuserez de ne pas vous en avoir accusé réception jusqu’à maintenant, du fait de mes nombreuses occupations. J’ai apprécié votre intérêt pour la situation de la Che’hita, dans votre ville, bien que j’ai été très peiné par les événements et les éléments qui ne sont pas conformes à ce qu’ils devraient être, d’après ce que vous m’indiquez dans votre lettre. Il semble que vous fassiez allusion au Choul’han Arou’h(2). Ces jours-ci, vous aurez sûrement l’occasion de parler à des ‘Hassidim qui pourront également intervenir, dans ce domaine. Ainsi, j’espère que, peu à peu, vous pourrez réparer tout cela.

Bien entendu, je ne dirais pas que l’information première provient de vous. D.ieu fasse que vous connaissiez la réussite, en votre étude et en votre mission sacrée, sans embûche, ce qu’à D.ieu ne plaise. Et, l’on sait aussi l’explication de nos Sages selon laquelle : “ faire la Che’hita signifie attirer(3) ”. En effet, au sens le plus simple, le but de la Che’hita est de cachériser la viande du bétail ou de la volaille pour permettre leur élévation du stade animal vers le stade humain. De la sorte, celle-ci se confond à la chair et au sang de l’homme. Et, il doit donc en être de même spirituellement. Il convient de révéler et d’élever l’âme animale vers le stade humain, Adam, de la même étymologie que Adamé, “ Je suis à l’image du Très-Haut ”, comme l’écrit le Chneï Lou’hot Ha Berit, à la page 7b, d’après le Séfer Assara Maamarot, au discours intitulé : “ Mère de tous les vivants ”, seconde partie, au chapitre 33. Avec ma bénédiction afin que vous soyez inscrits et scellés pour une bonne année, vous-même et tous les vôtres,

M. Schneerson,

Notes

(1) Le Rav N. Yunik. Voir, à son propos, la lettre n°7672.
(2) Que cette Che’hita ne soit pas conforme à la Hala’ha.
(3) La lumière ici-bas.