Par la grâce de D.ieu,
23 Mena’hem Av 5713,
Brooklyn,
A madame Miriam Maryacha(1),
Je vous bénis et vous salue,
J’ai bien reçu votre lettre, en son temps. Vous me demandez quand votre mari, le Rav, pourra venir à Paris(2). De fait, votre mari, le Rav, m’a lui-même posé cette question et je lui ai répondu que tout dépend de la situation sur place. Il convient, en effet, de prendre en compte deux éléments :
1. Son départ ne doit pas causer de tort aux écoles et aux Yechivot, là-bas.
2. Il doit pouvoir obtenir sans difficulté un visa de retour au Maroc.
D.ieu a accordé à lui-même et, par son intermédiaire, à l’ensemble de la famille, le mérite de prendre part à la direction des institutions de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Il est donc certain que c’est bien de cette façon que votre mari, le Rav et toute sa famille auront la réussite et la bénédiction, en les besoins éprouvés par chacun. En conséquence, toutes les forces doivent être mobilisées dans ce but. Que D.ieu vous vienne en aide à tous afin que cela soit facile. Bien entendu, à ce qui est dit ci-dessus, s’ajoute la date à laquelle le mariage de votre fille a été fixé, en un moment bon et fructueux. Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
E. Kwint,
Notes
(1) Epouse du Rav Saadia Liberov. Voir, à son sujet, la lettre n° 7957.
(2) Le Rav Liberov se trouvait alors en mission au Maroc et il souhaitait venir à Paris, afin d’assister au mariage de leur fille.