Par la grâce de D.ieu,
23 Mena’hem Av 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Vous m’interrogez sur la permission qui a été obtenue par votre seconde épouse. Ceci doit être clarifié auprès des Rabbanim, se trouvant sur place, qui connaissent ceux qui l’ont émise, lesquels sont assurément dignes de confiance. Il n’y a donc pas lieu de remettre en cause ce qui a été décidé par un tribunal rabbinique et il faut s’en remettre à D.ieu, Qui satisfera tous les besoins. Mais, pour cela, il est nécessaire de s’attacher fortement à Lui, en intensifiant sa pratique de la Torah et des Mitsvot. Que D.ieu vous accorde la réussite, que la grossesse de votre fille se passe bien et qu’elle soit aisée. Qu’elle ait un enfant en bonne santé, facilement et en son temps. Avec ma bénédiction et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
M. Schneerson,
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Par la grâce de D.ieu,
23 Mena’hem Av 5713,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre et je réponds à sa conclusion(1), qui a sûrement été écrite en un moment de colère ou, en tout état de cause, lorsque le cœur dirigeait le cerveau(2). J’espère qu’à l’heure actuelle, vous avez vous-même conscience que votre question et votre requête(3) n’ont pas lieu d’être, alors que D.ieu vous a accordé, de même qu’aux membres de votre famille, le mérite d’être lié à l’arbre de vie, c’est-à-dire à une institution de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. En cela réside votre succès, de façon générale et de manière spécifique. Il est donc bien clair qu’il faut s’y tenir, bien plus qu’il est nécessaire de redoubler d’ardeur, en la matière. Néanmoins, si, comme cela est courant chez les hommes, surviennent des inconvénients, des circonstances qui ne sont pas ce qu’elles doivent être, il faut trouver un moyen et une façon de les empêcher. Il est sûrement inutile d’en dire plus. Vous redoublerez donc d’ardeur en votre mission, avec sincérité. De la sorte, de nombreux problèmes trouveront d’eux-mêmes leur solution.
B) S’agissant de la lettre émanant de cette personne, je dois préciser, comme je l’ai également écrit au grand Rav et ‘Hassid que l’organisation judicieuse du travail impose que toutes les influences passent par notre centre. Pour ce qui est de la manière d’influencer et de l’intensité de cette influence, vous vous adresserez au grand Rav, le ‘Hassid. Il est impossible que plusieurs canaux se superposent(4), en particulier par rapport au Joint(5). Bien entendu, cette influence ne doit pas avoir pour effet de dénigrer celui qui la reçoit. En la matière, il faut adopter les enseignements de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout. En outre, il est indispensable de tenir compte de ce qui est bon pour le travail. Or, il est différentes manières d’obtenir que celui qui reçoit ne s’en trouve pas amoindri. Là encore, il est sûrement inutile d’en dire plus. Avec ma bénédiction de réussite en votre mission sacrée et en ce qui vous concerne personnellement,
M. Schneerson,
N. B. : J’ai bien reçu le colis de livres qui a été envoyé en Tamouz. Sans doute en sera-t-il de même à l’avenir. Vous me dites que certains d’entre eux sont bien connus. Néanmoins, à notre époque, les livres bien connus sont épuisés également. Chaque doute, en la matière, doit être interprété de la manière la plus large, ce qui veut dire qu’il faut effectivement les envoyer ici.
Notes
(1) Dans laquelle le destinataire de cette lettre faisait état des difficultés qu’il rencontrait dans la pratique de la mission que le Rabbi lui avait confiée.
(2) Lorsque l’émotion l’emportait sur la réflexion.
(3) Vraisemblablement celle d’abandonner cette mission.
(4) Plusieurs circuits de financement.
(5) Le comité américain d’aide aux réfugiés.