[13 Elloul 5713]
Je viens de recevoir votre lettre dans laquelle vous me parlez de vos fils(1). Sans doute vous servez-vous de l’influence que vous exercez sur eux pour qu’ils soient des canaux diffusant les sources(2) à l’extérieur. C’est, en particulier, le cas pour votre fils aîné, monsieur David, qui travaille dans l’armée. Là, il est particulièrement nécessaire qu’il irradie par le luminaire de la Torah, qui est l’enseignement de la ‘Hassidout, de même que par le comportement ‘hassidique et par ce qui est autour de la ‘Hassidout. Qui sait s’il n’a pas obtenu ce poste pour cela(3) ? Et, l’on connaît la promesse faite par l’Admour Hazaken à ceux qui se consacreraient à ce qui le concerne. Il leur donne, en effet, l’assurance qu’ils connaîtraient la réussite.
Vous demandez pourquoi il n’est pas indiqué, à la fin de la Parchat Pekoudeï, le nombre des versets de la Sidra. Il faut consulter les premières éditions car, à mon sens, il n’y a là qu’un oubli d’un éditeur, qui a été repris par les suivants. Mais, peut-être était-il écrit, à l’origine : “ Le signe est Bli Kol (sans rien) ”, ce qui veut dire qu’il y a, dans cette Sidra, quatre-vingt-douze versets(4). Puis, le copieur interpréta cette phrase au sens littéral(5), selon lequel il n’y avait pas de signe ici. Par manque de connaissance, il omit donc ces mots. Avec ma bénédiction afin de concevoir une satisfaction ‘hassidique de tous vos enfants,
M. Schneerson,
Notes
(1) Cette lettre est adressée au Rav Alexander Sender Youdassin. Voir, à son sujet, la lettre n°6557.
(2) De la ‘Hassidout.
(3) Ces mots paraphrasent un verset de la Meguilat Esther.
(4) Valeur numérique des mots Bli Kol.
(5) “ Sans aucun signe ”.