Par la grâce de D.ieu,
23 Mar ‘Hechvan 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre du 9 ‘Hechvan, dans laquelle vous vous excusez pour m’avoir communiqué des nouvelles qui ne sont pas bonnes et joyeuses. De façon générale, voici ce qui se passe(1). Quand on doit écrire(2), mais qu’on le remet, d’un jour à l’autre, survient alors une cause qui rend cette écriture nécessaire. A l’opposé, si l’on écrit à temps, quand on a de bonnes nouvelles à annoncer et non l’inverse, ce qu’à D.ieu ne plaise, il est alors inutile d’avoir recours à d’autres moyens pour conduire quelqu’un à écrire(2) et pour que l’un s’attache à l’autre(3).
J’espère qu’à réception de la présente, la question pour laquelle vous m’écrivez sera rentrée dans l’ordre, d’une manière positive. Puis, peu à peu, il en sera de même également pour les autres points. Et, j’attends de votre part, de bonnes nouvelles. Vous me direz que la paix règne, à la fois matériellement et spirituellement. Avec ma bénédiction,
N. B. : Lorsque je me trouverai près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, je mentionnerai les noms de tous ceux que vous citez, afin qu’ils soient en bonne santé et gagnent largement leur vie. Je viens de recevoir votre lettre du 19 Mar ‘Hechvan.
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°7746.
(2) Au Rabbi.
(3) Qu’un Juif s’attache au Rabbi.