Par la grâce de D.ieu,
6 Adar Richon 5714,
Brooklyn,
A ma proche parente, madame Zelda(1),
Je vous bénis et vous salue,
Encore une fois, cela fait quelques temps déjà que je n’ai pas de lettre et pas de nouvelles de vous. Mais, les ‘Hassidim, depuis les générations précédentes, ont pris l’habitude de ne pas écrire quand tout va bien. Déjà, l’Admour Hazaken s’en plaignait(2), mais, à en juger par le comportement des générations suivantes, il semble que sa plainte n’ait pas pleinement fait son effet, de sorte que cet usage s’est maintenu. De fait, je voudrais vraiment interpréter de cette façon votre propre manière d’agir(3). Néanmoins, une vérification est possible(4), en l’occurrence et il n’y a donc pas lieu de s’en remettre à une présomption. En conséquence, vous voudrez bien m’écrire, pour vous-même et pour votre mari, de même que pour votre mère, la Rabbanit. Puisse D.ieu faire que votre lettre ne m’annonce que de bonnes nouvelles.
Dans votre dernière lettre, vous me dites que vous m’enverrez peut-être ce que vous avez rédigé et qui a été publié. Vous le ferez donc, bien que l’on ne se révèle pas pleinement en ce qui est publié pour le plus grand nombre, en tout cas moins que dans une lettre. Néanmoins, il est clair que chaque élément est utile pour compléter l’image que l’on a d’une personne. Je vous joins une copie de la lettre que j’ai écrite à propos de la dernière fête de la libération du 19 Kislev(5). En effet, son contenu répond partiellement à ce que vous m’avez écrit. Je salue chaleureusement votre mère, la Rabbanit et votre mari. Dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Madame Z. Mishkovski Schneersohn.
(2) Voir les Iguerot Kodech de l’Admour Hazaken, tome 1, à la lettre n°90.
(3) Admettre que tout se passe bien.
(4) Tout va-t-il réellement bien ?
(5) Il s’agit de la lettre n°2292.