Par la grâce de D.ieu,
12 Adar Richon 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre demande de bénédiction pour votre épouse. Lorsque je me trouverai près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, je mentionnerai son nom afin qu’elle ait une prompte guérison. J’attends de bonnes nouvelles. A cette occasion, je voudrais vous souligner encore une fois ce que je vous ai déjà dit à maintes reprises, de vive voix. Il est absolument indispensable que vous exerciez votre influence sur votre fils, le Rav. En effet, D.ieu lui a accordé le mérite de disposer d’une large audience auprès des jeunes Rabbanim et il doit donc les persuader, en particulier cet homme, qui est l’un d’eux, de raffermir leur crainte de D.ieu et d’en souligner l’importance, de même que celle de la pratique concrète des Mitsvot, dans les synagogues et les communautés auxquelles ces jeunes rabbins appartiennent. Il en est de même pour les réunions qu’ils annoncent, de temps à autre. Il y a un an, une évolution se manifestait clairement, en la matière, un virement à droite(1). Il sera donc aisé de poursuivre en ce sens ou, a fortiori, de ne pas permettre un affaiblissement, comme cela a été le cas ces derniers mois.
Je ne souhaite pas détailler ou apporter des précisions, en la matière, car, à n’en pas douter, votre fils, le Rav, connaît tout cela mieux que moi. Mais, peut-être n’a-t-il pas conscience ou ne croit-il pas qu’il peut effectivement avoir une influence, en la matière(2). Toutefois, on doit se dire que chacun d’entre nous, quand il agit pour la Torah et les Mitsvot, est l’émissaire de D.ieu, béni soit-Il, du Roi suprême, le Saint béni soit-Il. Or, il est dit que : “ l’émissaire de l’homme est comme lui-même ” et ceci est vrai également pour l’Homme céleste, Qui siège sur le Trône, comme l’explique le Likouteï Torah, au début de la Parchat Vaykra. Il faut donc avoir la conviction d’exercer une telle influence. De la sorte, D.ieu accordera la réussite. En tout état de cause, chacun d’entre nous doit s’acquitter pleinement de ce qui lui incombe et D.ieu fera ce qui est bon à Ses yeux
Ce qui vient d’être dit s’applique également à vous-même. Si vous vous adressez à votre fils, le Rav, oralement ou bien par écrit, avec des paroles émanant de votre cœur, il est certain que vous parviendrez à le convaincre. Avec mes respects, ma bénédiction et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Une plus grande rigueur.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°8018.