Lettre n° 8018

Par la grâce de D.ieu,
6 Tamouz 5714,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Votre fils m’a rendu visite hier et nous nous sommes longuement entretenus de ce dont nous avions parlé ensemble(1). Puisse D.ieu faire qu’il en résulte du bien pour le plus grand nombre, d’autant que la réunion de l’organisation rabbinique aura lieu dans deux semaines. Votre fils, le Rav, y participera et je lui ai donc demandé, je lui ai conseillé de se servir de son influence, au cours de celle-ci, dans tous les domaines. Mais, votre fils, le Rav, n’est pas pleinement convaincu de l’influence qui est la sienne. En outre, il fait une évaluation peu réjouissante de la situation, ce qui affaiblit son enthousiasme à l’action, comme l’explique le Tanya, au début du chapitre 26, à propos de la tristesse(2), ce qui la distingue de l’amertume, comme le précise le chapitre 31.

Vous-même, de votre côté, lui remonterez le moral et vous l’encouragerez. En effet, lorsque l’on se consacre à la Torah et aux Mitsvot, on assume la mission qui est confiée par l’Homme céleste. Dès lors, “ l’émissaire de l’Homme est comme cet Homme ”, si l’on peut s’exprimer ainsi, comme l’explique le Likouteï Torah, à la Parchat Vaykra. La réussite s’en trouvera accrue. J’ai observé également la relation que votre fils entretient avec vous. Je suis donc convaincu que les propos que vous lui adresserez, à ce sujet, auront sur lui un grand effet. Et, l’on connaît la promesse suivante du prophète, à propos de la période du talon du Machia’h(3). Alors, “ l’homme faible dira : Je suis vigoureux ”. Combien plus en est-il ainsi pour ceux qui ont le mérite d’exercer leur influence sur les fils et les filles d’Israël !

Je viens de recevoir votre lettre du 4 Tamouz, dans laquelle vous me parlez de votre état de santé. Je mentionnerai donc votre nom, pour que vous ayez une prompte guérison, lorsque je me trouverai près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Vous me communiquez l’avis des médecins. Toutefois, on connaît l’explication du Tséma’h Tsédek selon laquelle “ la Torah a autorisé le médecin à guérir ”, mais non à faire mal au cœur, ce qu’à D.ieu ne plaise. Quand on raffermit sa confiance en D.ieu, Qui “ guérit toute chair et accomplit des merveilles ”, on obtient qu’il en soit concrètement ainsi, en un bien visible et tangible. Avec ma bénédiction pour que vous-même ayez de longs jours et de bonnes années, de même que votre épouse et pour éprouver beaucoup de satisfaction de tous vos enfants, en bonne santé,


Notes

(1) Voir les lettres n°8005 et 8010.
(2) Qui, bien au contraire, favorise l’action.
(3) Précédant immédiatement sa venue.