Par la grâce de D.ieu,
1er Nissan 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 16 Adar. Bien entendu, il n’y a pas lieu de me remercier pour mon intervention en faveur de cette femme Agouna(1). De fait, différents ouvrages de nos Sages précisent qu’une action en ce sens est comparable à la reconstruction des ruines de Jérusalem. Bien plus, il s’agit, en l’occurrence de “ pauvres de ta ville ”(2), de ceux dont la “ pauvreté ” se manifeste dans le même domaine(3).
Nous attendons donc les instructions de votre sœur, à laquelle D.ieu accordera de longs jours et de bonnes années, sur la poursuite des démarches, en fonction des possibilités qui lui ont été énumérées d’ici.
Notes
(1) Dans l’impossibilité de se remarier, son époux ayant disparu sans laisser de trace.
(2) Nos Sages enseignent, en effet, que : “ les pauvres de ta ville sont prioritaires par rapport à ceux d’une autre ville ”.
(3) Le destinataire de cette lettre est lui-même confronté, par ailleurs, au problème d’une Agouna, en l’occurrence sa sœur.