Lettre n° 8274

Par la grâce de D.ieu,
première lumière de ‘Hanouka 5722,
Brooklyn, New York,

Aux membres de l’assemblée de Yechouroun, qui chérissent
et respectent la Torah, que D.ieu vous accorde longue vie,

Je vous salue et vous bénis,

Nous entrons dans les jours lumineux de ‘Hanouka. Ce moment est donc propice pour établir un bilan sur la manière dont on répand la clarté de : “ la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une lumière ”, au quotidien, aussi bien : “ à la porte de sa maison ”, chez soi, que : “ à l’extérieur ”, puisque tel est l’enseignement ‘concret’ de ‘Hanouka et de ses lumières. Même si l’on peut être satisfait de ce qui a été accompli, en différents domaines, durant les jours de l’année qui vient de s’écouler, il est clair que l’on ne saurait s’en suffire. En effet, les bougies de ‘Hanouka font la preuve que l’on doit ajouter, avancer et éclairer. Il convient donc de répandre et de renforcer tout ce qui appartient à la Torah et à la sainteté, dans les plus larges proportions, tout comme nous allumons les lumières de ‘Hanouka en nombre croissant, chaque nuit de la fête.

Même si des difficultés se dressent, ‘Hanouka demande à un Juif de faire preuve d’abnégation, bien que le sacrifice que l’on peut attendre, à l’heure actuelle, dans un pays comme l’Amérique soit très éloigné de celui qui était nécessaire à l’époque de Matityahou et de ses fils, tout aussi éloigné de celui auquel les Juifs ont dû consentir dans certains pays où ils ont malheureusement été persécutés et pourchassés. En revanche, cela ne veut pas dire que la situation dans laquelle on souhaite : “ leur faire oublier Ta Torah ” soit moindre, ou moins actuelle, dans les pays libres que dans les contrées opprimées. De différents points de vue, l’assimilation “ heureuse ” est plus grave que celle qui est coercitive. Pour se dresser contre une telle situation et l’écarter, il faut développer et répandre l’éducation dispensée par la Yechiva, celle qui est basée sur les valeurs sacrées, ‘Hanouka se décomposant en ‘Hano’h Hé, éducation pour l’Eternel.

Il ne s’agit pas uniquement, en l’occurrence, de faire en sorte que le plus grand nombre possible d’élèves fréquente la Yechiva, bien que chaque enfant juif constitue un monde entier à lui seul. Cela veut dire également que chacun d’eux doit être une lumière brillante, répandant le Judaïsme de la Torah autour de lui et illuminant. Car, les bougies et les mèches existent. Il suffit de les allumer. Tel fut toujours l’objectif principal des élèves fréquentant les Yechivot Loubavitch, constituer des “ bougies pour éclairer ”, illuminant et allumant d’autres bougies. Simultanément, les chefs de famille, les Tom’heï Temimim, ceux qui soutiennent les élèves intègres, les donateurs et amis de ces Yechivot, doivent aussi, pour leur part, apporter leur propre contribution, réunirent les moyens financiers qui sont nécessaires dans des proportions sans cesse accrues.

La célébration annuelle du centre des Yechivot Tom’heï Temimim Loubavitch offre la possibilité de mettre en pratique le contenu de ‘Hanouka, d’une manière concrète. Cette possibilité est un enjeu, un défi que l’on n’a pas le droit de ne pas relever. En prenant part au travail du centre des Yechivot Tom’heï Temimim Loubavitch, tout au long de l’année et surtout à l’occasion de la célébration annuelle, d’une façon accrue et plus large, conformément au contenu de ‘Hanouka, chacun et chacune des participants recevra, à n’en pas douter, les bénédictions de D.ieu, d’une manière accrue et plus large, matériellement et spirituellement, pour soi-même et pour tous les membres de sa famille. Avec mes respects et ma bénédiction, dès même qu’à l’occasion de ‘Hanouka,

M. Schneerson,