Par la grâce de D.ieu,
3 Tévet 5722,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue(1),
En application de ce qui est établi par différents textes(2), il serait bon de payer un certain montant pour les frais d’enterrement de votre mari, de son propre argent. Tout cela est symbolique et peu importe donc le montant. Pour le solde, vous vous adresserez à ce proche qui, pour l’instant, a tout payé. Cet homme prendra ces frais en charge en échange des biens de votre mari, par exemple du Séfer Torah, puis il vous restituera ces biens à titre de cadeau et vous lui rembourserez, de votre propre argent, ce qu’il aura avancé pour les frais d’enterrement.
L’idée de tout cela est bien claire. L’enterrement doit avoir lieu “ dans un champ acheté pour l’intégralité de son prix ”(3), mais non acquis par d’autre. En l’occurrence, ce proche a acquis cette inestimable Mitsva. Il convient donc de lui en conserver le mérite, mais sans remettre en cause le principe du “ champ acheté ”, c’est-à-dire selon la procédure qui a été décrite ci-dessus. Toutefois, les parents de votre mari doivent signifier leur accord à tout cela. Bien entendu, vous pouvez dire à ce proche que telle est ma proposition.
Nous adopterons une conclusion positive puisque c’est aujourd’hui Zot ‘Hanouka(4). Puisse donc D.ieu illuminer votre sort et votre Mazal, à l’avenir, en ajoutant, en avançant et en éclairant. Comme vous me l’avez demandé, la présente vous est adressée en passant outre à la file d’attente. Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Cette lettre est adressée à une femme.
(2) Voir le Darkeï ‘Hessed, au chapitre 17, paragraphe 7.
(3) Selon l’expression employée par notre père Avraham à propos de l’enterrement de Sarah dans la grotte de Ma’hpéla.
(4) Le dernier jour de cette fête.