Par la grâce de D.ieu,
Troisième jour de ‘Hanouka 5711,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Dans votre lettre, vous me décrivez votre situation et vous me dites que vous n’avez pas suffisamment de temps pour exercer vos fonctions de directeur(1) de la Yechiva, d’y enseigner dans plusieurs classes et, parallèlement, de vous consacrer à votre commerce de livres et d’objets sacrés. Vous souhaitez, en conséquence, vous démettre de vos fonctions de directeur de la Yechiva et vous me demandez mon sentiment, sur ce sujet.
A mon avis, si vous ne pouvez faire tout cela, vous devez cesser d’enseigner, mais vous resterez le directeur. Je m’explique. Nos Sages disent qu’une responsabilité, même mineure, est confiée par D.ieu. En l’occurrence, celle-ci vous a été attribuée par mon beau-père, le Rabbi. Voici pour ce qui vous concerne personnellement. Quant à la Yechiva, on ne peut savoir si celui qui vous remplacera sera plus ou moins efficace que vous. Il y a encore d’autres raisons.
J’ai bon espoir que vous pourrez assumer vos fonctions de directeur parallèlement à votre participation, qui est indispensable, au commerce de livres, de sorte qu’aucune de ces deux activités ne soit compromise.
Avec ma bénédiction pour un ‘Hanouka de plus en plus lumineux, qui éclairera également l’extérieur,
Mena’hem Schneerson,
J’aimerais savoir ce que vous avez fait à propos de ce dont nous avons parlé, la nécessité d’influencer dix personnes(2), avant que vous ne partiez d’ici.
Notes
(1) En anglais dans le texte, "principal".
(2) Voir, à ce propos, la lettre n°823 et la lettre précédente.