Par la grâce de D.ieu,
Roch ‘Hodech Sivan 5722,
Brooklyn, New York,
A l’association des femmes de Brownsville et East
New York, que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous bénis et vous salue,
J’ai appris, avec plaisir, que votre déjeuner et réunion de conclusion aura lieu, si D.ieu le veut, à Issrou ‘Hag, au lendemain de Chavouot, temps du don de notre Torah. Bien entendu, dans les domaines de la sainteté, de la Torah et des Mitsvot, il n’y a pas de conclusion, au sens propre du terme. On peut envisager une interruption, mais celle-ci n’est pas une fin en soi. Elle n’est qu’un moyen de renouveler, avec des forces accrues, tout ce qui a trait à cette sainteté, à cette Torah et à ces Mitsvot, qui sont l’objectif de l’association des femmes. Cette finalité véritable de l’interruption ou encore de la réunion de conclusion doit se manifester également dans la manière dont celle-ci se déroule.
Tel est, précisément, le contenu de cette fête de Chavouot et de la réception de la Torah. En effet, il est bien clair que l’on donne la Torah et qu’on la reçoit chaque jour de l’année(1). Malgré cela, lors de la fête du don de la Torah, on reçoit des forces fraîches et renouvelées pour tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, ce qui inclut, en particulier le soutien à l’étude de la Torah et aux institutions de Torah basées sur les valeurs sacrées.
D.ieu fasse que l’événement soit fructueux, matériellement et spirituellement, qu’il apporte la motivation aux membres(2) et aux amis, de sorte que la réunion de conclusion soit une véritable préparation pour la réunion d’ouverture, avec des forces rafraîchies, renouvelées et décuplées, avec la chaleur et l’enthousiasme ‘hassidiques, en bonne santé à la fois physique et morale. Avec ma bénédiction de réussite et pour donner de bonnes nouvelles, en général et de façon spécifique, de même que pour recevoir la Torah avec joie et d’une manière profonde,
Je vous joins un reçu, émanant du bureau chargé des actions discrètes. Que le mérite en protège tous les membres(2), avec tous les leurs.
Notes
(1) Voir, à ce sujet, le Séfer Ha Si’hot 5751 (1991), tome 2, à la page 584.
(2) Le Rabbi emploie ce terme au féminin.