Par la grâce de D.ieu,
veille du saint Chabbat Parchat Beaalote’ha
“ Lorsque tu élèveras les lumières ” 5722,
Brooklyn, New York,
Aux élèves de la Yechiva Tom’heï Temimim Loubavitch
de Montréal, à l’occasion de leur fête de conclusion(1),
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
A l’occasion de votre fête de conclusion, j’adresse mes salutations et ma bénédiction à tous les élèves, célébrant cette joie et à tous les participants à la joie de la Torah. Comme je l’ai souligné à diverses occasions, j’espère que la fête de conclusion sera une préparation et un début(2), conduisant vers un stade plus élevé de l’étude de la Torah et de la pratique des Mitsvot. Car, tel est le contenu véritable d’une conclusion qui est liée à la Torah, en général et qui se déroule dans une Yechiva, en particulier.
La Torah introduit la Sidra de cette semaine, celle de Beaalote’ha, “ lorsque tu élèveras les lumières ”, par la Mitsva d’allumer le Chandelier dans le Sanctuaire et dans le Temple, jusqu’à ce qu’il éclaire de lui-même(3). Moché notre maître fut chargé de transmettre cette Injonction à Aharon, le Cohen. Or, la Torah est éternelle et immuable. Tous ses enseignements s’appliquent en permanence, ne sont limités ni à une époque ni à un lieu. Il est donc bien clair que l’Injonction d’allumer les lumières, dans sa dimension profonde, concerne chaque Juif, à tout moment et en tout endroit. D’après le discours ‘hassidique intitulé : “ Lorsque tu élèveras les lumières ”, de l’Admour Hazaken(4), auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, fondateur de la ‘Hassidout ‘Habad, le verset : “ la bougie de D.ieu est l’âme de l’homme ”(2) signifie que l’âme d’un Juif, “ parcelle de Divinité céleste véritable ”, est la “ bougie ” divine. Il faut dire que chaque Juif est un Cohen, nom que D.ieu a donné à tout le peuple d’Israël, “ nation de prêtres ”(2). En conséquence, chaque Juif reçoit l’objectif et a le mérite d’allumer “ sa lumière ”, son âme, avec la clarté de : “ la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une lumière ”. De fait, ces lumières sont les âmes de chaque(2) Juif, celles qui parviennent à se révéler et celles qui restent encore obscures, pour différentes raisons, qui ne sont pas encore lumineuses et qui n’irradient pas, comme des âmes juives devraient le faire.
Vous êtes des élèves de Loubavitch et j’ai donc bon espoir que vous garderez en permanence à l’esprit la nécessité d’être : “ des bougies pour éclairer ”(2), pour allumer et illuminer d’autres bougies, pour répandre la clarté de la Torah et des Mitsvot, avec enthousiasme et énergie, en application de la Mitsva : “ Tu aimeras ton prochain comme toi-même ”. Que D.ieu vous accorde la réussite, en la matière et que vous obteniez ainsi la bénédiction et le succès en tout ce qui vous concerne. Avec ma bénédiction de réussite en tout ce qui vient d’être dit,
Notes
(1) De l’année scolaire.
(2) Le Rabbi souligne les mots: “début”, “la bougie de D.ieu est l’âme de l’homme”, “nation de prêtres”, “sa lumière”, “chaque” et “des bougies pour éclairer”.
(3) Sans l’apport extérieur d’une flamme.
(4) Dans le Likouteï Torah, au début de la Parchat Beaalote’ha.