Par la grâce de D.ieu,
16 Adar 5723,
Brooklyn, New York,
Au grand Rav, homme qui craint D.ieu et se consacre aux
besoins communautaires, est empli d’empressement,
le Rav Yehouda Leïb Rubinstein, de Glasgow,
Je vous salue et vous bénis,
Par l’intermédiaire du grand Rav, ‘Hassid qui craint D.ieu, est empli d’empressement, le Rav Chlomo Zalman Hecht, de Chicago, qui a visité votre ville, j’ai bien reçu vos salutations. Celui-ci me dit aussi qu’il a été accueilli avec bienveillance, dans votre communauté, en général et par vous-même, en particulier. Bien entendu, il n’y a pas lieu d’exprimer des remerciements pour cela, car “ la récompense de la Mitsva est la Mitsva elle-même ”. Néanmoins, je voudrais vous dire à quel point j’en ai été satisfait, en constatant que nos idées sont partagées sur la diffusion du Judaïsme traditionnel et authentique, sans compromis, ce que le Baal Chem Tov appelle la diffusion des sources(1) à l’extérieur, autrement dit auprès des personnes qui se trouvent encore à l’extérieur. Du fait de nos nombreuses fautes, certains remettent en cause une telle démarche, non seulement à gauche, mais aussi à droite. Bien entendu, une telle contestation n’a pas lieu d’être, car nos Sages ont souligné(2) à quel point il est important de séparer le bon grain de l’ivraie. Pour autant, celle-ci existe et chaque encouragement, en la matière, est donc particulièrement précieux. Combien plus est-ce le cas lorsque cet encouragement prend la forme d’une action concrète.
Avec l’aide de D.ieu, je satisferai votre demande, que vous m’avez transmise par le Rav Hecht. D.ieu fasse donc qu’en bonne santé et dans l’enthousiasme, vous vous serviez de vos capacités de la manière qui vient d’être décrite afin de diffuser le Judaïsme traditionnel, y compris à l’extérieur et en particulier auprès de la jeunesse.
Nous venons de vivre les jours de Pourim. Or, “ en ces jours-là, à cette époque-ci ”, il a été dit que : “ pour les Juifs, ce fut lumière, joie, allégresse et honneur ”, au sens le plus simple, car un verset ne peut pas être départi de son sens simple, mais aussi selon l’explication de nos Sages(3), dans la Loi orale, puisque nous possédons une Torah unique, réunissant à la fois la Loi écrite et la Loi orale : “ la lumière, c’est la Torah… l’honneur, ce sont les Tefillin ” et toutes les Mitsvot ont été comparées à celle des Tefillin(4). De fait, l’une et l’autre(5) sont liées car c’est grâce à la lumière, qui est la Torah, que l’on peut avoir la lumière, au sens littéral. Avec mes respects et ma bénédiction afin de me donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) De la ‘Hassidout.
(2) Dans le traité Baba Metsya 85a.
(3) Dans le traité Meguila 16b.
(4) Dans le traité Kiddouchin 35a.
(5) La lumière et la Torah.