Par la grâce de D.ieu,
19 Elloul 5723,
cent cinquantième année du décès de
l’Admour Hazaken, auteur du Tanya
et du Choul’han Arou’h,
Brooklyn, New York,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Elyahou Cohen,
membre du grand rabbinat de Couchta(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, vos salutations, par l’intermédiaire du Rav, distingué et agréable ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, le Rav Moché Its’hak Hecht, au retour de sa visite dans votre ville. Il m’a transmis également votre demande de bénédiction qui sera lue, en un moment propice, près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, chef d’Israël. Puisse D.ieu faire que le souhait de votre cœur soit exaucé(2) et que vous m’en donniez de bonnes nouvelles.
J’ai déjà souligné la grande nécessité, incombant à chacun, en particulier à celui a qui la divine Providence a accordé les moyens d’exercer une influence et la responsabilité de le faire, de diffuser notre Torah, Torah de vie et ses Mitsvot, desquelles il est dit : “ On vivra par elles ”, partout où se manifeste cette influence. A n’en pas douter, vous vous servez vous-même de toutes ses possibilités, d’une manière sans cesse accrue, conformément à l’Injonction de nos Sages(3) selon laquelle on s’élève dans le domaine de la sainteté.
De fait, les jours qui viennent sont particulièrement propices pour rapprocher nos frères, les enfants d’Israël de leur Père Qui se trouve dans les cieux. Tout d’abord, l’Injonction : “ Tu aimeras ton prochain comme toi-même ” est “ un grand principe de la Torah ”. En outre, elle est le canal et le réceptacle permettant d’obtenir les bénédictions de D.ieu en tous les besoins spirituels et matériels.
A l’occasion de la nouvelle année qui approche, pour nous et pour tout Israël, pour le bien et pour la bénédiction, j’adresse ma bénédiction à vous-même et votre épouse, afin que vous soyez inscrits et scellés pour une bonne et douce année, à la fois matériellement et spirituellement. Avec mes respects et ma bénédiction,
Notes
(1) Constantinople, Turquie.
(2) Peut-être celui d’avoir des enfants.
(3) Dans le traité Bera’hot 28a.