Lettre n° 8674

Par la grâce de D.ieu,
19 Elloul 5723,
cent cinquantième année du décès de
l’Admour Hazaken, auteur du Tanya
et du Choul’han Arou’h,
Brooklyn, New York,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, se consacre
aux besoins communautaires, le Rav David Brudman,
Amsterdam,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu, avec plaisir, vos salutations et votre lettre, par le grand Rav, distingué et agréable ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires, le Rav Moché Its’hak Hecht, au retour de ses voyages et de sa visite dans votre ville.

J’ai pris connaissance, avec satisfaction, de vos activités destinées à renforcer la Torah et à la diffuser. Sans doute redoublerez-vous d’ardeur et d’empressement, en la matière, conformément à l’Injonction de nos Sages(1) selon laquelle on connaît l’élévation dans le domaine de la sainteté. Si, de tout temps, il a été une obligation et un mérite pour chacun de rapprocher nos frères, les enfants d’Israël, de notre Père Qui se trouve dans les cieux, de les conduire sur le chemin de la Torah, Torah de vie et de ses Mitsvot, desquelles il est dit : “ On vivra par elles ”, combien plus en est-il ainsi de nos jours, en particulier dans un endroit où ceux qui craignent la Parole de D.ieu sont peu nombreux. Bien entendu, c’est la mission essentielle et indispensable d’un Rav, berger d’Israël.

Nous venons de vivre le jour lumineux du 18 Elloul, date de la naissance des deux grands luminaires, notre maître le Baal Chem Tov et notre maître l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h. Il est donc d’actualité de mentionner l’enseignement de l’Admour Hazaken(2), basé sur celui du Baal Chem Tov, à propos de ce qui concerne ce mois de miséricorde et de bonne volonté. Il cite l’exemple d’un roi qui, avant d’entrer dans sa ville et dans son palais, se trouve dans le champ, où tous les citadins vont l’accueillir. Alors, quiconque le désire peut se présenter devant lui. Le roi montre un visage souriant à chacun et il accepte les requêtes de bonne grâce.

Comme vous me l’avez demandé, je mentionnerai votre nom et celui des membres de votre famille, en un moment propice, près du tombeau de mon beau-père, le Rabbi, afin que soient exaucés les souhaits de vos cœurs, pour le bien et pour la bénédiction, en particulier pour la réussite de votre mission sacrée.

A l’occasion de la nouvelle année qui approche, pour nous et pour tout Israël, pour le bien et pour la bénédiction, j’adresse ma bénédiction à vous-même et à tous les vôtres, afin que vous soyez inscrits et scellés pour une bonne et douce année, à la fois matériellement et spirituellement. Avec mes respects et ma bénédiction afin de me donner de bonnes nouvelles,

Notes

(1) Dans le traité Bera’hot 28a.
(2) Dans le Likouteï Torah, Parchat Reéh, à la page 32a.