Par la grâce de D.ieu,
jours de Seli’hot 5723,
cent cinquantième année du décès de
l’Admour Hazaken, auteur du Tanya
et du Choul’han Arou’h,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre demande de bénédiction(1) et, à l’occasion de la nouvelle année qui approche, pour nous et pour tout Israël, pour le bien et pour la bénédiction, je vous souhaite d’être inscrit et scellé pour une bonne et douce année, matériellement et spirituellement. Avec ma bénédiction pour étudier la Torah avec crainte de D.ieu,
M. Schneerson,
N. B. : Vous faites référence à la réparation(2). S’il s’agit de jeûnes, on peut déduire de ce que dit l’Admour Hazaken, cette année étant la cent cinquantième depuis son décès Hilloula, dans Iguéret Ha Techouva, qu’ils ne concernent pas notre génération, surtout à votre âge. Vous devez donc étudier, avec élan et ardeur, la partie révélée de la Torah et la ‘Hassidout. De fait, on peut constater que le jeûne fait obstacle à la concentration de la pensée, c’est bien évident. Mais, l’on peut le remplacer, par exemple, par la privation des aliments qui sont agréables pour le corps.
Vous m’interrogez également sur l’étude de la ‘Hassidout(3). De façon générale, cette idée est exposée dans le Kountrass Ets ‘Haïm(4). En tout état de cause, une telle étude est nécessaire avant la prière du matin, comme l’établit clairement le Choul’han Arou’h, Ora’h ‘Haïm, chapitre 98, dans la note du Rama. Elle permet, en effet, de méditer à la grandeur de D.ieu, de sorte que cette étude de la ‘Hassidout est bien entreprise pour le besoin de la prière. Bien entendu, il faut la réaliser également pour elle-même, pour l’étude proprement dite. On peut, en outre, l’étudier tout au long du jour, comme le dit le Kountrass Ets ‘Haïm et on le fera d’une manière accrue pendant le Chabbat, qui est saint pour D.ieu, comme l’explique ce texte.
Le temps devant être consacré à cette étude, de même qu’à celle de la partie révélée de la Torah et des Hala’hot usuelles sera établi en concertation avec des amis, se trouvant sur place et qui vous connaissent. Il serait bon de ne pas adopter d’emblée une organisation pour plusieurs mois, mais seulement pour quelques semaines. En fonction des changements que vous constaterez, vous pourrez alors l’adapter.
Notes
(1) Voir le Chaar Ha Hala’ha Ve Ha Minhag, tome 2, à la page 231 et tome 3, à la page 185.
(2) Des fautes commises.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°8299.
(4) Du Rabbi Rachab.