Lettre n° 870

Par la grâce de D.ieu,
22 Tévet 5711,
Brooklyn,

Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav A. E.(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre du dimanche de la Parchat Chemot, 15 Tévet et j’ai été consterné d’apprendre le décès de votre père. Puisse D.ieu faire que vous ne connaissiez plus la tristesse et la peine, mais uniquement le bien, toujours et tous les jours.

Vous trouverez ci-joint un reçu pour le don adressé par vos cousins(2) à la mémoire de votre père. Comme vous le demandez dans votre lettre, il a été transmis au Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h.

J’espère avoir très bientôt de bonnes nouvelles de l’état de santé de votre épouse.

Avec ma bénédiction pour que vous annonciez uniquement de bonnes nouvelles,

Mena’hem Schneerson,

Je vous joins le fascicule édité pour le 24 Tévet, avec la lettre collective rédigée à ce propos. Vous leur donnerez la diffusion qui convient.

Vous me demandez si l’on doit disposer deux chaises, lorsque l’on pratique une circoncision. Voici ce que dit le recueil de coutumes Kéter Chem Tov, page 574, paragraphe 31 : "La pratique en Erets Israël, à Amsterdam et dans toutes les villes occidentales est de placer deux chaises, l’une pour le prophète Elie et l’autre pour celui qui tient l’enfant. On les met côte à côte. A Londres, on ne prépare qu’une seule chaise pour les deux".

Le Darkeï ‘Haïm Vechalom, compilation des coutumes de Munkatch, écrit, au paragraphe 919 : "Le Dére’h Pekoude’ha, à la Mitsva de la circoncision, paragraphe 13, dit que la chaise sera double, afin d’apparaître comme deux, l’une pour le prophète Elie et l’autre pour celui qui tient l’enfant. Vous consulterez également le Rokéa’h, au paragraphe 113. Notre maître ne faisait pas attention à cela, mais il agissait avec largesse".

Certes, le Zohar, tome 1, page 93a, semble indiquer qu’il faut deux chaises, puisqu’il dit : "L’autre chaise". Quelle est notre coutume ? Je n’ai rien entendu de clair, à ce propos. Mais je suis à peu près certain, ayant assisté à une circoncision au cours de laquelle mon beau-père, le Rabbi, tenait l’enfant, qu’il y avait alors une seule chaise".

Notes

(1) Le Rav Avraham Elyahou Axelrod. Voir, à son propos, les lettres n°412, 1128 et 1166.
(2) Textuellement : "les fils des soeurs de votre mère".