Par la grâce de D.ieu,
22 Kislev 5724,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et se consacre aux
besoins communautaires, le Rav ‘Haïm Chlomo(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 19 Kislev. En un moment propice, on mentionnera votre nom près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que le souhait de votre cœur soit exaucé positivement, en tous les points que vous m’écrivez.
Plus précisément, concernant le fait que vous soyez l’invité de la soirée qui est organisée au profit de l’édification de la synagogue et du Talmud Torah, j’ai déjà transmis et je réitère par écrit qu’il s’agit d’une pratique favorable pour avoir de longs jours et de bonnes années. En effet, notre Torah est une Torah de vie. Elle est, en outre, “ notre vie et la longueur(2) de nos jours ”. Et, il en est de même pour la prière, surtout en une telle soirée, qui introduit également les bonnes actions et la Tsedaka. On retrouve ainsi les trois domaines qui sont liés au verset : “ Il a libéré mon âme dans la paix ”, conformément à l’interprétation de nos Sages(3) : “ Le Saint béni soit-Il dit : quiconque étudie la Torah, se consacre aux bonnes actions et prie avec la communauté…(4) ”.
Votre lettre a été rédigée en un jour propice, une date de bonne nouvelle, celle de la libération de l’Admour Hazaken, cette année étant la cent cinquantième depuis son décès Hilloula. Or, il fut libéré précisément alors qu’il lisait(5) le verset : “ Il a libéré mon âme dans la paix ”. Avec mes respects et ma bénédiction pour me donner de bonnes nouvelles,
Notes
(1) Le Rav H. C. Palmer. Voir, à son sujet, la lettre n°7765.
(2) Le Rabbi souligne le mot : “ longueur ”.
(3) Dans le traité Bera’hot 8a.
(4) “ Je le considère comme s’il M’avait libéré, avec Mes enfants, des nations du monde ”.
(5) Voir les Iguerot Kodech de l’Admour Hazaken, tome 1, lettres n°38 et 39.