[Kislev 5724]
Ceci(1) contredit(2) l’avis du Gaon de Vilna(3), en particulier dans son commentaire des versets Michlé 5, 18 ; 7, 12 ; 4, 22 et surtout 20, 9, le commentaire des Hé’halot sur la Parchat Pekoudeï, au chapitre 17, les Tikouneï Zohar, Tikoun 107, au chapitre 3 de même que de nombreux autres textes(4). C’est, en outre, le contraire de l’avis formulé par Rabbi ‘Haïm Vital dans l’introduction du Chaar Ha Hakdamot, le contraire de l’avis de l’Admour Hazaken et d’autres encore(4).
D’après la Torah, si l’on s’interroge sur un problème financier, on doit consulter un Rav compétent en la matière et s’investissant dans ce domaine. Il en est de même si l’on cherche à établir ce qui est interdit et ce qui est permis. De ce fait, il est dit(5) que la Hala’ha adopte l’avis de Rav, pour déterminer ce qui est interdit et celui de Chmouel, pour un problème financier(6). On peut en déduire que, pour ce qui est de la dimension profonde de la Torah, la Hala’ha retient l’opinion de ceux qui la connaissent(7).
Notes
(1) Voir le Likouteï Si’hot, tome 10, à la page 252.
(2) Ceci est la réponse à quelqu’un qui écrivait au Rabbi que, d’après certains, il n’y a aucune obligation d’étudier la dimension profonde de la Torah.
(3) Voir, à ce propos, les lettres n°7519 et 8779.
(4) Le Rabbi souligne les mots : “ dans de nombreux autres textes ” et “ d’autres encore ”.
(5) Dans le traité Be’horot 49b.
(6) La Torah admet donc le principe de la spécialisation dans un domaine spécifique.
(7) Et sont donc les spécialistes en la matière, ayant un avis autorisé.